Transat Cap Martinique : les premiers ne sont plus très loin de Fort-de-France

Après 16 jours en mer, les premiers navigateurs de la Transat viennent de franchir le cap symbolique des 1 000 milles avant la ligne d’arrivée, où ils sont attendus dès le 5 mai au petit matin. À bord de chaque bateau, l’épuisement est palpable, mais il est contrebalancé par le plaisir d’être porté par les alizés directement vers la marina de l’Étang Z’Abricots de Fort-de-France.

Amaury Dumortier et Geoffrey Thiriez, en tête depuis près d’une semaine en double, luttent pour maintenir leur première place, conscients que les ennuis peuvent survenir rapidement.

Pris dans une averse, ils ont désactivé le pilote automatique par erreur au lieu d’éteindre les feux de mât, ce qui aurait pu leur coûter cher.

Malgré ces frayeurs, ils tiennent la barre, tout en espérant que le vent se maintienne. Ils ont choisi de ne pas emporter leur grand génois, ce qui pourrait les désavantager si le vent continue de faiblir.

Ils redoutent la progression de leurs poursuivants immédiats, Blue Skies (Quenot/Daniels), qui ne sont qu’à 15 milles, mais sauf imprévu, ils devraient remporter la victoire en temps compensé.

Les Havrais Noël Racine et Ludovic Senéchal, troisièmes en double, sont désormais à 60 milles du meneur.


Amaury Dumortier et Geoffrey Thiriez (Terre d’Enfants sur l’Atlantique) en tête de course de la Transat CAP Martinique.


Depuis hier nous sommes sous Solent (foc de gros temps) avec un vent de travers oscillant entre 80 et 110°. Heureusement le vent se maintient un peu au-dessus des prévisions et cela nous convient très bien car sans notre génois et nos ballastes, ces conditions ne sont pas vraiment dans notre pari initial.

Amaury Dumortier et Geoffrey Thiriez,

Cap Martinique

Ludovic Gérard, déjà vainqueur de la dernière édition en double, est le favori en solo, à bord de son fidèle « Solenn for Pure Ocean ». Il est attendu le premier à Fort-de-France.

L’écart reste cependant très mince parmi les solitaires, avec Jean-François Hamon (Festa pour Aster) et Paolo Mangione (Mon Bonheur à Moi) à moins de 15 milles, soit environ trois heures de navigation. Régis Vian (École Jules Verne), quatrième en temps réel, est favori pour remporter la victoire en temps compensé.


Ludovic Gérard en tête de course en solo de la Cap Martinique


L’objectif est de creuser l’écart sur mes collègues solo proches à qui je dois du temps. Et évidemment ils n’ont pas l’intention de se laisser faire les bougres, qui sont d’excellents navigateurs, bien entraînés et préparés en tout cas nous nous serons bien bagarrés au contact quasiment tout le temps ! Verdict dans 5 jours !

Ludovic Gérard

Cap Martinique

Le navigateur sarthois pourrait créer la surprise dans les jours à venir, après avoir pris une option sud en fin de semaine dernière qui l’a initialement désavantagé. Il rattrape maintenant son retard, se révélant l’un des plus rapides de la flotte et comblant l’écart heure après heure.


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