Crise
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Trente-huit personnes ont été arrêtées et sont actuellement entendues par les renseignements militaires, après qu’une tentative de putsch a été déjouée ce dimanche 19 mai à Kinshasa. Le chef des putschistes, lui, a été «neutralisé».
Ce dimanche 19 mai, sur les coups de 4 heures du matin, les premiers coups de feu retentissent dans la commune de la Gombe, quartier riche de la capitale congolaise, Kinshasa. La résidence de Vital Kamerhe, ministre congolais de l’Economie nationale et pressenti au poste de président de l’Assemblée nationale, est attaquée à seulement quelques encablures du palais de la Nation, bureau du chef de l’Etat. «Un certain Aboubacar a été tué sur place», renseigne le général Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo. Deux autres policiers y ont perdu la vie. Face à la résistance, les assaillants prennent la direction du palais présidentiel.
Tous les ingrédients sont réunis pour réaliser un coup d’Etat, à quelques exceptions près. Sur une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux, un homme, Christian Malanga, se targue d’avoir investi le lieu du pouvoir. Derrière lui, des hommes en treillis hissent le drapeau de son regroupement politique, le Parti congolais uni. Le palais de la Nation semble être sous contrôle. «Mes frères et sœurs, nous sommes venus ici pour voir un changement, mes frères et sœurs, il est venu le temps de se lever», déclare le leader des putschistes en anglais, entouré d’une trentaine d’hommes au milieu desquels deux Occidentau
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