trois hommes mis en examen après leur interpellation en début de semaine dans le nord de la France

Deux d’entre eux ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et le troisième pour « non dénonciation de crime terroriste ».


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Le siège de la sous-direction antiterroriste (Sdat) à Paris (photo d'illustration). (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Le siège de la sous-direction antiterroriste (Sdat) à Paris (photo d’illustration). (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Trois hommes, soupçonnés d’avoir projeté une action violente à l’explosif, ont été interpellés cette semaine dans le nord de la France et mis en examen dimanche 6 avril, a appris franceinfo auprès du parquet national antiterroriste (Pnat), confirmant une information de RTL.  

Selon une source proche du dossier, jointe dimanche par franceinfo, ces trois hommes, âgés de 19 ans à 24 ans, ont été interpellés mardi 2 avril dans la région de Dunkerque, dans le Nord. De même source, la police a été alertée la semaine dernière par un proche d’un de ces jeunes qui craignait un passage à l’acte. Lors de l’interpellation du premier de ces jeunes hommes, les policiers ont découvert une ceinture artisanale susceptible d’accueillir des engins explosifs.  

Le suspect principal, âgé de 19 ans et inconnu des services de renseignements, avait rédigé un courrier d’allégeance à l’État islamique. Il avait également partagé sur les réseaux sociaux des vidéos de Khamzat Azimov, auteur de l’attentat au couteau du quartier de l’Opéra à Paris en 2018. Il avait également partagé des publications glorifiant l’attentat du Bataclan. Selon les premiers éléments de l’enquête, menée par la sous-direction antiterroriste (Sdat), la police du Nord et la DGSI, ce jeune homme est soupçonné d’avoir voulu s’en prendre à la communauté juive.  

Un peu plus tard dans la même journée de mardi, un deuxième suspect a été interpellé, soupçonné de lui avoir fourni une arme à feu qui s’est révélée factice. Un troisième suspect a aussi été interpellé, soupçonné d’avoir été au courant du projet d’attentat sans le dénoncer.  

Dimanche, deux d’entre eux ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », fait savoir le parquet national antiterroriste, évoquant la détention de « substance ou produit incendiaire ou explosif ». Ils ont été placés en détention provisoire. Le troisième suspect a été mis en examen pour « non dénonciation de crime terroriste » et placé sous contrôle judiciaire. 


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