“Trop de promesses, pas assez d’actes”

Dix-neuf heures d’électricité par jour durant le mois de ramadan. Telle était la promesse du gouvernement malien. Pourtant, trois jours après le début du jeûne observé par les fidèles musulmans, la pénurie d’énergie perdure, observe le journal Arc-en-ciel, relayé par la plateforme Maliweb.

Il dépeint des populations “entre espoir et scepticisme” face à cette énième promesse des autorités depuis le début de la crise énergétique en 2023. Avec des températures dépassant actuellement 40 degrés en journée à Bamako, les jeûneurs sont d’autant plus éprouvés par la difficulté à brancher un ventilateur.

“Trop de promesses, pas assez d’actes”, râle le Journal du Mali. L’hebdomadaire met en avant les “conséquences désastreuses” de cette pénurie persistante :

“Des entreprises ferment leurs portes ou réduisent leurs activités, aggravant chômage et précarité. Même les hôpitaux sont touchés, compromettant la prise en charge des patients. Quant aux promesses d’un approvisionnement en carburants russe et nigérien, elles restent floues, sans impact concret sur le terrain.”

“Faute d’électricité, les petits métiers se meurent”, titre pour sa part Ouestaf. Son reportage à Bamako met l’accent sur les “petits entrepreneurs” et artisans. Au marché du qu

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