Trump dit qu’il fera des accords « sur mesure » avec les partenaires commerciaux des États-Unis

Ce direct consacré aux conséquences de la guerre commerciale lancée le 2 avril par Donald Trump est désormais terminé.

Le rebond espéré par la place boursière américaine n’a pas eu lieu. Wall Street termine ainsi en nette baisse. Le Nasdaq chute de 2,15%, S&P 500 d’1,57% et le Dow Jones de 0,84%

Du côté de la France, le ministre de l’Économie Eric Lombard a annoncé une réunion aujourd’hui à Bercy avec les acteurs économiques au lendemain d’une autre réunion consacrée à l’élaboration de la position française dans la riposte européenne face à la crise commerciale mondiale.

La Bourse de Hong Kong perd plus de 3% dans les premiers échanges et celle de Shanghai plus de 1%, après l’annonce par Washington de droits de douane additionnels de plus de 100% sur les produits chinois.

L’indice Hang Seng de Hong Kong a reculé de 3,14% pour atteindre 19.494,92 points vers 1H30 GMT (3h30, heure française), tandis qu’en Chine continentale, l’indice composite de la Bourse de Shanghai se délestait de 1,13% à 3.110,01 points.

Face à l’imposition de droits de douane supplémentaires de 25% sur les voitures importées aux États-Unis, la Corée du Sud annonce une aide d’urgence de deux milliards de dollars pour soutenir ses constructeurs automobiles, pour lesquels les exportations s’avèrent essentielles.

« Nous nous attendons à ce que la décision d’imposer des droits de douane de 25% sur ces articles porte un coup important à notre secteur automobile », déclare le gouvernement dans un communiqué

La monnaie sud-coréenne trébuche à son plus bas niveau face au dollar depuis 2009 et la crise financière mondiale, dans un marché inquiet de l’impact de la guerre commerciale sur l’économie de la Corée du Sud, très dépendante des exportations.

Vers 00h25 GMT (2h25, heure française) , le won reculait de 1,6% face au dollar. Il est tombé vers 00h10 MT ( 2h10, heure française) à 1.487,45 wons pour un dollar, un niveau inédit depuis mars 2009.

Le ministre de l’Economie Eric Lombard réunit mercredi à Bercy les acteurs économiques au lendemain d’une autre réunion consacrée à l’élaboration de la position française dans la riposte européenne face à la crise commerciale mondiale déclenchée par la hausse des droits de douanes américains.

La réunion doit se tenir en présence des autres ministres de Bercy, Marc Ferracci (Industrie) et Amélie de Montchalin (Comptes publics), et des ministres déléguées au Commerce, Véronique Louwagie, au numérique, Clara Chappaz, et au tourisme, Nathalie Delattre.

L’ancien président du Medef Pierre Gattaz redoute sur BFMTV « une énorme inflation » du fait de l’instauration des nouveaux droits de douane américains.

« C’est un chaos, un cataclysme international, c’est très compliqué de savoir ce qui va se passer dans les jours à venir », a-t-il ajouté.

Donald Trump a assuré mardi qu’il allait conclure des « accords sur mesure » avec des partenaires commerciaux des Etats-Unis, quelques jours après avoir annoncé des droits de douane additionnels punitifs contre la plupart des pays du monde.

« Tout se passe très bien pour nous, on fait ce que j’appelle des accords sur mesure, pas du prêt-à-porter, mais de la haute couture. A cet instant même, le Japon est en route pour conclure un accord, la Corée du Sud aussi. Et d’autres encore », a dit le président américain à la Maison Blanche.

Jacques Attali, essayiste, économiste et ancien conseiller d’État, estime que Donald Trump « va tout faire pour casser l’Union européenne » avec ses tarifs douaniers et en cherchant à négocier « avec chacun des Européens séparément ».

« L’administration américaine va tout faire pour nous séparer, elle va offrir des cadeaux aux Allemands, aux Italiens qui sont le point faible », a-t-il déclaré sur BFMTV.

Le rebond espéré par la place boursière américaine n’a pas eu lieu. Wall Street termine ainsi en nette baisse. Le Nasdaq chute de 2,15%, S&P 500 d’1,57% et le Dow Jones de 0,84%.

La Bourse de New York bascule dans le rouge à une heure de la clôture après l’annonce de Donald Trump d’augmenter les droits de douane contre la Chine pour atteindre 104%.

Le Canada appliquera à partir de mercredi des droits de douane de 25% sur les importations de certains véhicules américains, en réponse à une mesure similaire prise par les Etats-Unis.

Le Premier ministre canadien Mark Carney avait annoncé cette mesure le 3 avril mais sans annoncer la date d’application, quelques heures après l’entrée en vigueur d’une taxe de même montant aux Etats-Unis sur tous les véhicules importés.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI), principale variété américaine de brut, a clôturé ce mardi sous les 60 dollars, une première depuis avril 2021, dans un marché inquiet pour la demande mondiale en raison de la guerre commerciale lancée par Donald Trump.

Le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en mai, a perdu 1,85% à 59,58 dollars. Son équivalent européen, le Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, a lâché 2,17% à 62,82 dollars.

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Les nouveaux droits de douane de Donald Trump contre la Chine atteindront bien 104% en cumulé et seront effectifs dès demain mercredi 9 avril, annonce la Maison Blanche.

Le président américain avait annoncé la semaine dernière que ses nouveaux droits de douane, annoncés depuis janvier, s’afficheraient à 54% sur les produits chinois à compter de mercredi, et avait menacé de les taxer de 50 points supplémentaires si la Chine répliquait. Pékin a décidé de ne pas plier et de taxer les produits américains dès jeudi à hauteur de 34%.

La Première ministre italienne d’extrême-droite Giorgia Meloni a annoncé mardi qu’elle se rendrait à Washington le 17 avril pour discuter avec le président Donald Trump des droits de douane américains imposés à l’Union européenne.

« Je serai à Washington le 17 avril, avec bien sûr l’intention d’aborder avec le président américain ce problème » des droits de douane, a-t-elle dit lors d’une rencontre avec des entrepreneurs, selon des commentaires transmis par ses services.

« Les Américains vont être les premières victimes » de la guerre commerciale de Donald Trump, estime Louis Gallois, co-président de La Fabrique de l’industrie sur BFM Business.

« Je ne sais pas comment Walmart va remplir ses rayons si les produits chinois n’arrivent plus. L’industrie américaine est incappable de prendre la place de l’industrie chinoise dans un délai raisonnable », ajoute-t-il.

Face aux droits de douanes américains, « il va falloir que les industriels aillent chercher des clients ailleurs », estime Louis Gallois, co-président de La Fabrique de l’industrie sur BFM Business.

« J’étais contre le Mercosur et maintenant je me pose la question, il va bien falloir qu’on trouve des alternatives », a-t-il déclaré.

Il a aussi évoqué la question de la Chine « qui ne pourra pas vendre aux États-Unis et qui va chercher des marchés ailleurs, qui vont être des macrhés concurrents pour nous », explique-t-il.

« Nous avons 28.000 entreprises qui exportent aux États-Unis, dont 40% d’entre elles exportent plus de la moitié de leur activité », a indiqué Eric Lombard lors des questions aux gouvernement cette après-midi.

« La réponse appropriée en ce moment est de soutenir ces entrepsies » car « il est essentiel qu’elles puissent traverser cette période en préservant l’emploi », a-t-il ajouté.

« La France et l’Europe n’ont jamais souhaité le chaos », assure Emmanuel Macron, en déplacement en Egypte. « Si tarifs il y avait, riposte il y aurait », a promis le président de la République.

Emmanuel Macron a assuré que l’État allait « protéger l’ensemble de nos secteurs économique et tous nos compatriotes qui travaillent dans ces secteurs ». Mais que l’objectif était avant tout « d’arriver à une situation où le président Trump revienne sur sa décision ».

Les Bourses européennes ont terminé mardi en forte hausse après la débâcle des derniers jours, poussées par une lueur d’espoir, l’administration américaine se disant ouverte à la négociation concernant ses droits de douane.

La Bourse de Paris a grimpé de 2,50%, celle de Francfort de 2,48%, Londres de 2,71% et Milan de 2,44% après avoir essuyé de lourdes pertes sur trois séances.

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Les industriels français et les syndicats se réunissent ce mardi à Bercy autour du ministre Marc Ferracci, pour élaborer une position française commune dans la riposte européenne face à la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump.

Ce Conseil national de l’industrie réuni autour de son président, Alexandre Saubot (également à la tête de France Industrie) les représentants des organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC).

Les indutriels sont également présents autour de la table: le secrétaire général de l’union des industries et métiers de la métallurgie Jean-Pierre Fine ainsi que les représentants des filières. Notamment: Luc Chatel pour l’automobile, Nicolas Guerin pour les infrastructures du numérique, Magalie Smets pour la chimie et les matériaux ou Bénédicte Epinay pour la mode et le luxe.

Enfin le président de la région Centre-Val-de-Loire, représentant des Régions de France, François Bonneau, le député Alexandre Loubet, ainsi que la vice-présidente du thinktank The Shift Project.

Emmanuel Macron a appelé Donald Trump à « revenir sur sa décision ». « L’Europe n’a jamais voulu le chaos », a assuré le président français depuis l’Égypte, où il est en visite, selon des propos rapportés par le Parisien.

« La commission mène le travail pour les ripostes. Le président Trump doit revenir sur sa décision », a-t-il lancé, ajoutant qu’il faudra « assumer » ces ripostes.

Le patron de Tesla Elon Musk a estimé, dans deux messages publiés mardi sur X, que le conseiller au commerce de Donald Trump, Peter Navarro, était un « crétin » et « bête comme ses pieds ».

L’homme le plus riche du monde, qui a déjà signalé son désaccord avec la politique de droits de douane dont Peter Navarro est le grand architecte, a écrit ces commentaires sous une vidéo dans laquelle le conseiller au commerce estime qu’Elon Musk « n’est pas un fabricant de voitures » mais seulement un « assembleur ».

Les droits de douane américains pourraient provoquer des dégâts chez certains équipementiers français travaillant pour les constructeurs automobiles allemands, selon Jean-Louis Pech, président de la Fédération des industries des équipements pour véhicules (Fiev).

En effet, les constructeurs allemands sont ceux qui exportent le plus aux États-Unis, ils sont donc particulièrement affectés par les surtaxes américaines sur l’automobile. Par ricochet, les équipementiers français qui travaillent pour Volkswagen ou pour Mercedes-Benz souffriront aussi.

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« On va rencontrer, accompagner les entreprises » qui sont ciblées par les droits de douane, a promis le ministre de l’Économie, Eric Lombard, ce mardi lors des questions au gouvernement.

« Nous cherchons évidemment la désescalade et à rétablir le libre échange. Mais si on veut obtenir la désescalade, c’est en montrant la force de notre union », a-t-il déclaré, répondant à une question de l’insoumis Éric Coquerel.

« Dans les jours à venir à Varsovie puis à Washington, nous allons construire une riposte qui va nous permettre une désescalade », a-t-il assuré.

Wall Street se remet en ordre de marche. Les principaux indices de la Bourse de New York rebondissent ce mardi 8 avril, après avoir encaissé la violente offensive douanière de Donald Trump.

Les indices majeurs américains remontent fortement dans les premiers échanges, le Dow Jones et le S&P 500 progressent de 3,3% tandis que le Nasdaq Composite reprend 3,5%.

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Le Premier ministre chinois Li Qiang a affirmé mardi que son pays, au coeur d’une guerre commerciale avec les États-Unis, disposait de suffisamment « d’outils » pour « compenser » les turbulences économiques, selon l’agence officielle Chine nouvelle.

« La politique macroéconomique de la Chine de cette année tient pleinement compte des diverses incertitudes et a en réserve suffisamment d’outils en matière de mesures politiques. La Chine est parfaitement capable de compenser les effets externes défavorables », a indiqué Li Qiang lors d’un entretien téléphonique avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Après avoir ouvert en hausse ce matin, l’indice vedette de la Bourse de Paris accentue sa progression en début d’après-midi, tentant de reprendre un peu de l’immense terrain perdu au cours des dernières séances.

Le CAC 40 prend ainsi 2,4%, à 7.093,85 points, en début d’après-midi ce mardi 8 avril, après avoir lâché près de 12% au cours des trois précédentes journées de cotation.

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Face aux droits de douane imposés par Donald Trump, plus de 50 pays ont pris contact avec l’administration américaine, selon la Maison Blanche, pour négocier.

Certains, comme Taïwan ou le Vietnam, se disent par exemple prêts à acheter plus de produits américains pour éviter les droits de douanes. Le Royaume-Uni tente également de négocier avec les États-Unis.

Quant à l’Union européenne, elle a proposé une exemption de droits de douane totale et réciproque pour les produits industriels afin d’éviter une guerre commerciale. Mais la proposition a été balayée par Donald Trump.

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L’Union européenne propose de répliquer aux taxes américaines sur les importations d’acier par des droits de douane de 25% sur certaines marchandises américaines, mais épargnera le bourbon, pour éviter des représailles aux vins et spiritueux européens, selon une liste consultée par l’AFP.

Plusieurs pays producteurs de vin, dont l’Italie et la France, avaient plaidé pour épargner le bourbon après les menaces de Washington d’imposer en représailles des droits de douane de 200% sur les vins et spiritueux européens.

Ces droits de douane européens sont censés répondre aux premières taxes américaines sur l’acier et l’aluminium, entrées en vigueur en mars. Une réponse à la deuxième salve de droits de douane américains (à hauteur de 20% sur les biens européens) est en préparation et pourrait être présentée en début de semaine prochaine.

La Finlande et la Suède plaident pour le développement du libre-échange avec d’autres pays en réaction aux taxes douanières imposées par Donald Trump, et pour l’entrée en vigueur de l’accord avec les pays du Mercosur, a déclaré mardi la ministre finlandaise des Affaires étrangères, Elina Valtonen.

« Nous sommes favorables à l’ouverture de nouveaux canaux commerciaux et à l’examen de nouveaux accords de libre-échange avec d’autres parties du monde », a ajouté la ministre lors d’une conférence de presse avec son homologue suédoise Maria Malmer Stenergard. La ministre suédoise a dit être « complètement d’accord » avec les propos d’Elina Valtonen.

Mercosur et l’UE ont conclu en décembre les négociations en vue d’un accord de libre-échange auquel plusieurs pays européens, France en tête, s’opposent.

L’Union européenne pourrait présenter sa réponse aux droits de douane de Donald Trump « en début de semaine prochaine », a fait savoir un porte-parole de la Commission ce lundi.

« Je m’attends à ce que ce soit dès le début de la semaine prochaine », a indiqué Olof Gill lors d’un point-presse.

Le président américain a annoncé la semaine dernière des droits de douane à hauteur de 20% sur les biens européens.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé ce mardi à « éviter l’escalade », après les droits de douane imposés par les Etats-Unis, lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre chinois Li Qiang, a indiqué l’UE dans un communiqué.

A l’occasion de cet entretien, « la présidente a appelé à une résolution négociée de la situation actuelle, en soulignant la nécessité d’éviter une nouvelle escalade », a précisé la Commission.

L’accord de libre-échange entre des pays du Mercosur et l’Union européenne « ajouterait des désordres (…) aux désordres provoqués par les taxes douanières de Donald Trump » et n’est « pas un remède », a déclaré mardi la ministre française de l’Agriculture Annie Genevard.

« Le Mercosur était mauvais hier, il l’est toujours à mes yeux aujourd’hui pour des filières agricoles et agroalimentaires capitales pour notre pays », a-t-elle déclaré sur Radio J, interrogée sur la possibilité que l’opposition de la France à cet accord soit fragilisée au sein de l’Union européenne.

L’accord permettrait à l’UE, déjà premier partenaire commercial du Mercosur, d’exporter plus facilement ses voitures, machines et produits pharmaceutiques. De l’autre côté, il permettrait aux pays sud-américains concernés d’écouler vers l’Europe de la viande, du sucre, du riz, du miel, du soja, etc.

Après avoir perdu 4,78% lundi, près de 12% sur les trois dernières séances, le CAC 40 a ouvert en hausse ce mardi, prenant 1,64% dans les premiers échanges à 7.040,61 points.

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La Chine a appelé ce mardi les États-Unis à montrer du « respect » s’ils souhaitaient véritablement entamer des discussions commerciales, après les menaces du président Donald Trump d’imposer de nouveaux droits de douane sur les produits chinois.

« Si les États-Unis veulent vraiment dialoguer, alors ils devraient faire preuve d’une attitude basée sur l’égalité, le respect et la réciprocité », a indiqué lors d’un point presse régulier Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

« Si les États-Unis ignorent les intérêts des deux pays et de la communauté internationale et persistent à lancer une guerre des droits de douane ou une guerre commerciale, la Chine les combattra jusqu’au bout », a-t-il souligné.

Sur BFMTV, le responsable du géant de la distribution n’appelle pas au boycott de produits américains: « c’est nul, on va vers l’escalade, ça ne mène à rien », dit-il.

Par contre, il invite les patrons d’entreprises américaines implantées en France à sensibiliser l’administration américaine.

« Au-delà du business, la relation transatlantique, ce n’est pas que du fric », souligne-t-il.

« Nos normes vont servir, on va les appliquer aux GAFA, on va les appliquer aux mouvements financiers, on va taxer ces flux. Dans les services, on est aliénés par leurs services. C’est une base pour nous redonner la main », explique le président du comité exécutif des centres E.Leclerc.

Le dirigeant prévoit « le retour de l’inflation et une inflation structurelle », notamment « après 2026 ».

Pour le consommateur américain, « c’est une inflation qui va atteindre 4/5% à la fin de l’année », prévoit le président du comité exécutif des centres E.Leclerc sur BFMTV.

« Trump fait une erreur car il va être tout seul contre le monde, ça va être une négociation dure à mener pour lui », souligne sur BFMTV, le président du comité exécutif des centres E.Leclerc.

Sur BFMTV, le président du comité exécutif des centres E.Leclerc se dit « inquiet » de la situation mais souligne que « ce n’est que le début d’une grande négociation qu’impose l’Amérique qui casse la table ».

« Il y en a pour dix ans car c’est la fin d’un ordre (…) et c’est la loi du plus fort », poursuit-il.

La Chine a accusé ce mardi les États-Unis d’exercer de la « pression » et du « chantage » après l’annonce par le président Donald Trump qu’il comptait imposer de nouveaux droits de douane supplémentaires de 50% aux produits chinois.

« Personne ne sort gagnant d’une guerre commerciale ou douanière et le protectionnisme ne mène à rien. Les Chinois ne créent pas de problèmes mais n’en ont pas peur. La pression, les menaces et le chantage ne sont pas la bonne façon de traiter avec la Chine », a indiqué lors d’un point presse régulier Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Le gouvernement vietnamien, qui cherche à obtenir un report de l’application des droits de douane colossaux annoncés par Washington, a assuré vouloir acheter davantage de produits américains, y compris du matériel de sécurité et de défense.

Le Premier ministre Pham Minh Chinh a indiqué que le Vietnam allait « approcher et négocier avec la partie américaine pour parvenir à un accord bilatéral, visant une balance commerciale durable », selon une déclaration publiée sur le portail d’informations du gouvernement tard lundi soir.

Le pays va continuer « à acheter davantage de produits américains qui sont robustes et dont le Vietnam a besoin, notamment du matériel lié à la sécurité et à la défense; et à promouvoir une livraison précoce des contrats commerciaux aéronautiques », a-t-il ajouté.

Pour la première fois depuis novembre, la fortune d’Elon Musk est repassée ce mardi sous les 300 milliards de dollars, à 298 milliards de dollars, selon Bloomberg.

Pas épargné par la déroute des marchés financiers, l’homme le plus riche du monde a vu sa richesse fondre de 35 milliards de dollars depuis l’annonce des droits de douane.

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Le dirigeant de Hong Kong a affirmé ce mardi que les droits de douane américains avaient été imposés de manière « irresponsable » et nuisaient au commerce international, au lendemain de la pire séance de la place financière depuis près de 30 ans.

« L’imposition irresponsable des droits de douane touche de nombreux pays et régions dans le monde, avec d’énormes augmentations des taux de taxation et sur une large gamme de biens, ce qui perturbe l’ordre économique et commercial mondial et induit d’importants risques et incertitudes », a déclaré John Lee, le chef de l’exécutif de la région administrative spéciale chinoise, à des journalistes, ajoutant que « le comportement sans pitié » des Etats-Unis « nui(sait) au commerce mondial et multilatéral ».

Si Airbus est en théorie le plus exposé à la flambée des droits de douane sur les produits européens, Boeing va aussi souffrir. La demande toujours plus forte en avions neufs pourrait toutefois limiter les dégâts.

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Le ministère chinois du Commerce a promis ce mardi de combattre les droits de douane américains « jusqu’au bout », après la menace du président Donald Trump d’imposer des taxes additionnelles à hauteur de 50% sur les importations de la deuxième économie mondiale.

« La Chine n’acceptera jamais cela » », a déclaré un porte-parole du ministère. « Si les Etats-Unis insistent dans cette voie, la Chine les combattra jusqu’au bout », a-t-il ajouté.

Les industriels français se réunissent ce mardi à Bercy autour du ministre Marc Ferracci, pour élaborer une position française commune dans la riposte européenne face à la crise commerciale mondiale déclenchée par la hausse des droits de douanes américains.

Alors que l’Union européenne a proposé lundi aux Etats-Unis une exemption de droits de douane totale et réciproque pour les produits industriels, afin de tenter d’éviter une guerre commerciale dévastatrice, le ministre va consulter « l’ensemble des filières et les représentants à la fois des employeurs et des salariés » français sur la réponse à apporter.

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Après s’être effondré la veille à des niveaux plus vus depuis quatre ans sur fond de craintes d’un ralentissement de la demande énergétique mondiale, le marché du pétrole rebondissait ce mardi, profitant d’un fragile regain de confiance.

Vers 03H30 GMT, le baril de WTI américain gagnait 1,33% à 61,52 dollars et celui de Brent de la mer du Nord 1,26% à 65,02 dollars.

Les Bourses asiatiques étaient partagées ce mardi au lendemain d’un lundi noir: Tokyo (+6%), Sydney (+1,53%), Séoul (+0,70%) et Hong Kong (+2%) rebondissaient nettement, mais Taïwan (-5,21%) continuait de plonger, et les places de Jakarta (-9%), Bangkok (-4%), et Ho Chi Minh-Ville (-5%) dévissaient, subissant à retardement les effets de la guerre commerciale lancée par Washington.

Bonjour et bienvenue dans ce live consacré aux conséquences de la guerre commerciale lancée le 2 avril par Donald Trump.

Les Bourses mondiales ont dégringolé hier: le CAC 40 a perdu 4,78% a la clôture, sa plus forte chute depuis 3 ans, quand Francfort perdait 4,13% et Londres 4,64%.

Les places de marché vont-elles reprendre des couleurs aujourd’hui? Donald Trump risque-t-il de déstabiliser les marchés avec des nouvelles annonces? Quelle sera la riposte européenne aux droits de douanes de 20% imposés par le président américain?

Suivez notre live consacré aux conséquences économiques et boursières de la guerre commerciale.