Dans une décision qui risque de bouleverser les projets de nombreux Camerounais et autres Africains, l’administration Trump s’apprête à imposer de nouvelles restrictions drastiques sur l’entrée aux États-Unis. Selon des informations exclusives du New York Times consultées par 237online.com, le Cameroun figure parmi les 43 pays ciblés par cette mesure controversée qui pourrait entrer en vigueur prochainement.
Le Cameroun sur liste jaune : 60 jours pour Ă©viter le pire
D’après le document qui circule au sein de l’administration américaine, le Cameroun se retrouve sur la “liste jaune”, ce qui lui donne un ultimatum de 60 jours pour améliorer ses procédures de sécurité et de vérification des voyageurs. Faute de quoi, nos compatriotes pourraient se voir imposer des restrictions encore plus sévères, voire une interdiction totale d’entrée sur le territoire américain.
Cette nouvelle tombe comme un couperet pour les milliers de Camerounais qui projettent des voyages d’études, d’affaires ou familiaux vers les États-Unis. Les analystes consultés par 237online.com estiment que cette décision pourrait avoir des conséquences désastreuses pour notre diaspora et nos relations diplomatiques avec Washington.
Un plan en trois niveaux qui frappe durement l’Afrique
Le plan élaboré par l’administration Trump classe les pays en trois catégories selon la sévérité des restrictions :
- Liste rouge : Interdiction totale d’entrée (comprenant la Libye, la Somalie et le Soudan pour l’Afrique)
- Liste orange : Restrictions sévères sur les visas (incluant l’Érythrée, la Sierra Leone et le Soudan du Sud)
- Liste jaune : PĂ©riode probatoire de 60 jours (oĂą se trouve le Cameroun avec 15 autres pays africains)
Au total, 22 nations africaines sont concernées par ces mesures, ce qui représente une proportion alarmante et soulève des questions sur les critères utilisés pour établir cette liste. Les autorités américaines évoquent des préoccupations liées à la sécurité nationale et aux fraudes dans les demandes de visas.
Pour les Camerounais résidant déjà aux États-Unis ou détenteurs de visas ou cartes vertes, l’incertitude demeure totale. L’administration Trump n’a pas encore précisé si ces restrictions s’appliqueraient également à eux, laissant des milliers de familles dans l’angoisse.
Par Alain-Claude Ndom pour 237online.com
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