Tya Zebrowski (13 ans) et Clémence Schorsch (15 ans) hissent la France à la 3e place aux Mondiaux Juniors

L’équipe de France a décroché ce dimanche une belle médaille de bronze aux Championnats du monde juniors, qui se sont déroulés pendant une semaine à Surf City, au Salvador, nouvel eldorado de la Fédération internationale (ISA). Au classement des nations, le clan tricolore a été devancé par l’Australie et Hawaii.

Tya Zebrowski mieux classée en U18 (2e) qu’en U16 (6e)

Les plus belles performances françaises sont à mettre au crédit de Tya Zebrowski et Clémence Schorsch, deux belles pépites bleues. La première, qui vient seulement d’avoir 13 ans, fait preuve depuis quelques années d’une maturité ahurissante.

Alors qu’elle était en lice au Salvador en U16 et U18, la Lando-Tahitienne Zebrowski a achevé cette longue semaine des Mondiaux en se classant 2e de la finale U18. La jeune surfeuse était pourtant exténuée après sa finale de repêchages perdue en U16 (6e place dans cette catégorie).

« Je n’arrive même plus à parler avec toutes ces émotions qui tournent dans la tête, a déclaré Tya Zebrowski, vice championne du monde U18. Ce n’était vraiment pas facile. J’ai perdu dans la catégorie U16, j’ai été dans les repêchages en U18 aussi. Ça a été une très longue journée. En finale U18, je ne pensais vraiment pas que j’allais pouvoir me lever sur ma planche, je n’avais plus du tout d’énergie. Je n’arrivais même plus à marcher quelques minutes plus tôt. Mais se passe tout dans la tête et donc j’y suis retourné et ça s’est plutôt bien passé. Je suis très contente de ma médaille d’argent. J’ai vécu les pires 10 jours de ma vie. C’était très dur. Mais j’avais vraiment envie d’aller chercher ce podium et d’avoir une plus belle médaille qu’il y a deux ans (médaille de cuivre pour sa 4e place, ndlr). Franchement, c’est la meilleure équipe depuis que je suis en équipe de France. C’est grâce à eux aussi que j’ai été loin. »

Sa compatriote Clémence Schorsch en U16 a confirmé sa 4e place de 2023 il y a six mois au Brésil. Cette fois, la championne de France a fait mieux en se hissant au 2e rang de la finale, derrière l’Australienne Ziggy Mackenzie, profitant d’une option de vagues plus consistantes au large.

« C’est incroyable, a confié Clémence Schorsch. Franchement, j’ai bien surfé durant toute la compétition et ça, c’est plutôt bien. J’ai réussi à élever mon niveau au fur et à mesure des séries, et je suis super contente. En finale, je n’ai pas réussi à trouver une belle vague pour améliorer mon total mais je suis quand même très contente de mon résultat. Je monte en puissance au fil des années. En quelques mois, j’ai fait deux finales mondiales avec une quatrième place en décembre au Brésil, et une deuxième place ici. C’est bien. »