Un sommet des dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) s’est tenu le 7 juillet 2024 à Abuja dans un contexte politique tendu après la décision, la veille à Niamey, des régimes militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger de s’unir au sein de la Confédération des États du Sahel. Pour la défenseure gambienne des droits humains, Fatou Diagne Senghor, cela « va sans doute éloigner davantage ces trois pays d’un retour prochain à la démocratie électorale ».
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont lancé le 6 juillet 2024, sur le papier, la Confédération des États du Sahel, lors de leur premier sommet commun, organisé à Niamey, la veille de celui de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Les dirigeants militaires de ces trois pays ont assuré que la rupture avec l’organisation ouest-africaine était « irrévocable ». Cette Confédération voit le jour alors même que la plupart des sanctions à leur encontre avaient été levées et que plusieurs pays tentaient de renouer le dialogue, comme le Sénégal, via son président Bassirou Diomaye Faye, qui avait visité les trois capitales.
« Mais je ne suis pas sûre que ce soit irréversible »
Une véritable fuite en avant selon la défenseure gambienne des droits humains, Fatou Diagne Senghor. Mais celle qui a fondé un centre pour le leadership des femmes dans son pays, estime que cette situation n’est pas nécessairement définitive.
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