Un biologiste italien en voyage en Amérique du Sud retrouvé démembré dans une valise en Colombie
Une bien macabre découverte. Alessandro Coatti, un biologiste moléculaire italien de 42 ans, a été retrouvé mort dans de terribles circonstances en Colombie, rapporte le Corriere della Sera. Son corps a été retrouvé en morceaux dimanche 6 avril dans une valise jetée depuis un pont près du stade Sierra Nevada, dans la ville portuaire de Santa Marta.
L’homme qui avait quitté son emploi à la Royal Society of Biology de Londres pour entreprendre un voyage de plusieurs mois en Amérique du Sud à partir du mois de janvier se trouvait en Colombie depuis le 28 mars, après des séjours en Équateur, au Pérou et en Bolivie. Juste avant de disparaître à Santa Marta, il cherchait un moyen de transport dans le centre-ville pour visiter le parc Tayrona, une oasis naturelle de la région.
Si les circonstances de son décès restent floues, plusieurs témoins ont indiqué aux autorités avoir vu des personnes suspectes errer près du marché avec une valise samedi 5 avril. Ses restes ont été identifiés grâce au bracelet de l’auberge dans laquelle il séjournait et dans laquelle il avait laissé son passeport. L’ambassade d’Italie en Colombie suit de très près cette enquête menée par la police métropolitaine de Santa Marta, et il se pourrait que le parquet de Rome ouvre une enquête, précise le Corriere della Sera.
« Un scientifique passionné »
« Ce crime ne restera pas impuni. Les criminels doivent savoir que le crime n’a pas sa place à Santa Marta. Nous les poursuivrons jusqu’à ce qu’ils soient traduits en justice », a expliqué le maire, qui a promis une récompense de 10 000 euros pour toute information utile.
La Royal Society of Biology de Londres a annoncé être « choquée par l’annonce de la mort de son ancien collaborateur, assassiné en Colombie ». L’homme avait quitté l’organisme à but non lucratif fin 2024 pour faire du bénévolat en Équateur et voyager en Amérique du Sud. Le quadragénaire, décrit comme « un scientifique passionné et dévoué à la recherche », avait travaillé pour l’organisation britannique « pendant huit ans en tant que chef de l’équipe de politique scientifique, avant d’être promu au poste de cadre supérieur ».
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