Un conseiller municipal démissionne à Kedgwick

Le conseiller de Kedgwick Denis Couturier a annoncé qu’il démissionnait de ses fonctions, une décision qui survient seulement un an et quelques semaines à peine de la prochaine élection municipale.

L’élu municipal a fait part de sa décision dans une lettre déposée lors de la dernière réunion publique du conseil. Sa démission est entrée en vigueur à la fin de cette rencontre.

«Denis est avec nous au conseil depuis tout près de quatre ans maintenant et il nous a rendu de fiers services. Il nous a avisés qu’il adorait son rôle au sein du conseil, mais qu’il devait se concentrer sur des projets en développement au niveau personnel. On respecte sa décision et on lui souhaite la meilleure des chances», a commenté le maire de Kedgwick, Éric Gagnon.

Avec le départ de M. Couturier, le conseil municipal de la Communauté rurale de Kedgwick se retrouve par ailleurs non pas avec un, mais bien avec deux joueurs en moins. Celui-ci doit en effet composer également avec l’absence du conseiller Guillaume Deschênes-Thériault. Actuellement en campagne sous la bannière libérale dans la circonscription fédérale de Madawaska-Restigouche, ce dernier a décidé de prendre une pause de ses fonctions municipales.

Cette pause pourrait se transformer en démission en cas de victoire le mois prochain. Si tel était le cas, le conseil se retrouverait ainsi avec seulement cinq conseillers au lieu de sept pour terminer son mandat, donc jusqu’aux élections municipales prévues le 11 mai 2026.

Comme il ne reste qu’un an et quelques semaines avant la prochaine élection municipale, il n’y aura pas d’élections partielles afin de pourvoir le ou les postes vacants à Kedgwick. Élection NB confirme en effet que la Loi sur la gouvernance locale n’autorise pas la tenue de tels scrutins dans les 12 mois précédant l’élection générale.

Dans ce cas précis, la date butoir pour réclamer une élection partielle avait été fixée au 28 février dernier. La démission de M. Couturier étant survenue après cette date, le conseil devra fonctionner avec un effectif réduit d’ici l’élection municipale…et peut-être encore davantage après le scrutin fédéral.

Cette situation s’avère par ailleurs un test intéressant pour le conseil municipal de Kedgwick qui devait de toute façon apporter des changements à sa composition en vue de l’élection de 2026. En décembre dernier, celui-ci a voté en faveur d’une réduction de son nombre de conseillers. Précisément, ce nombre passera de sept à cinq, soit le nombre avec lequel le conseil doit composer actuellement.

Cette mesure avait été prise pour des fins d’économies, mais aussi après le constat que la Communauté rurale de Kedgwick était celle avec le plus grand nombre de conseillers par habitant parmi les municipalités francophones du Nouveau-Brunswick.

«Le prochain conseil devait être composé de cinq conseillers et il nous en reste cinq en ce moment. On devrait certainement être capable de s’arranger entre nous, car après tout c’était notre objectif de gérer la municipalité avec un conseil de plus petite taille», mentionne M. Gagnon.

À noter que la dernière série d’élections partielles à se tenir au Nouveau-Brunswick avant les élections de mai 2026 aura lieu le 15 avril prochain. Un poste de conseiller doit être pourvu à Belle-Baie, Campobello Island, Hartland, Lakeland Ridges et Fundy Albert. Dans le cas de cette dernière municipalité, il y aura également élection pour le poste de maire, tout comme à Arcadia.

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