Un divertissement gore et fun



Caractéristiques

  • Titre : Novocaïne
  • Réalisateur(s) : Dan Berk et Robert Olsen
  • Avec : Jack Quaid, Amber Midthunder, Ray Nicholson, Betty Gabriel, Matt Walsh, Lou Beatty Jr., Van Hengst et Jacob Batalon.
  • Distributeur : Paramount Pictures France
  • Genre : Action, Thriller
  • Pays : Etats-Unis
  • Durée : 110 minutes
  • Date de sortie : 26 mars 2025
  • Acheter ou réserver des places : Cliquez ici
  • Note du critique : 7/10

Nouveau long-métrage réalisé par Dan Berk et Robert Olsen (Villains, The Skatelander), Novocaïne raconte l’histoire de Nate, un homme ordinaire, qui transforme son incapacité à ressentir la douleur en une force inattendue dans son combat pour retrouver la fille de ses rêves lorsqu’elle est kidnappée.



Une comédie d’action divertissante

Nate (Jack Quaid, toujours aussi amusant) est directeur adjoint d’une banque. Il a une trentaine d’années, est célibataire, vit simplement et n’a pas beaucoup d’amis. Le jeune homme est amoureux d’une collègue qui travaille au guichet, Sherry (Amber Midthunder, dans un rôle double intéressant). Un jour, alors que les deux personnages sont enfin en couple, un braquage bouleverse tout. Sherry est prise en otage par les braqueurs. Nate, n’écoutant que son courage, se lance à leur poursuite. Sauf que le jeune homme a une particularité : il ne ressent pas la douleur. Cela va évidemment donner lieu à des scènes amusantes, et c’est probablement là l’essentiel. La comédie jouera donc sur l’absence de douleur du personnage principal, quoi qu’il se prenne dans la figure.

Les différentes scènes de combat apportent chacune un type d’humour différent : un combat dans une cuisine, utilisant tous les ustensiles imaginables ; une maison piégée à la Maman, j’ai raté l’avion ; une scène de torture ; ou encore une course poursuite en voiture. Nous avons suffisamment de diversité pour que le procédé ne devienne pas répétitif. C’est une bonne chose, qui permet à la fois de renouveler l’humour, mais aussi de varier les blessures que reçoit notre héros, ainsi que celles qu’il inflige, d’où un ajout de gore : ongles arrachés, os cassés, ou encore des morts d’une inventivité certaine. Cet équilibre entre action, gore et humour est très bien dosé.

image jack quaid novocaine
Copyright Paramount

« I’m Still Standing » : Un héros indestructible ?

De plus, dans son dernier tiers, Novocaïne prend une direction assez inattendue avec une révélation. Cela ajoute un petit plus, qui permet d’avoir une fin personnelle et plus intéressante que celle à laquelle on pourrait s’attendre. Nous avons également quelques seconds rôles sympathiques, avec Ray Nicholson (Smile 2) dans le rôle du méchant principal, qu’il incarne parfaitement. Betty Gabriel et Matt Walsh, dans le rôle de policiers, apportent autant d’humour que de sérieux. Lou Beatty Jr. et Van Hengst, dans des rôles de méchants secondaires, apportent quant à eux leur charisme. Et Jacob Batalon (Spider-Man : No Way Home) offre un excellent timing comique.

Alors oui, ne vous attendez pas à du réalisme. Le personnage de Nate se prend tellement de coups qu’on se demande comment il peut tenir encore debout et être toujours vivant. Mais là encore, l’irrationalité de la situation est compensée à la fin par une scène qui explique toutes les blessures subies.

image dan berk novocaine
Copyright Paramount

Une réalisation un peu faiblarde

C’est finalement techniquement que les choses pêchent un peu. Si les cascades et les effets gore sont présents comme il faut, le reste de la technique reste assez classique. Il y a un ou deux plans où l’on se dit que le duo à la réalisation a quelques idées, mais ce n’est pas le cas sur la longueur. Ils filment Novocaïne quasiment uniquement caméra à l’épaule, en faisant le minimum syndical. De ce côté-là, c’est un peu décevant, même si on comprend qu’avec un petit budget de 18 millions de dollars, on ne peut pas faire la même chose que sur un blockbuster à 150 millions de dollars. Mais tout de même, clairement, la mise en scène aurait pu être de meilleure qualité.

Côté rythme, par contre, si le début est assez tranquille, avec la présentation des personnages, de leurs relations et de la particularité de Nate, le rythme part à tambour battant dès que la prise d’otage commence et cela ne s’arrêtera plus. On ne s’ennuie donc pas durant 1h50. Novocaïne est donc un petit film divertissant, qui tient sa promesse : de l’action, de l’humour et du gore. Ce qui n’est déjà pas si mal. 

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