Un jour, une carte : le Soudan du Sud, au bord d’une nouvelle guerre civile

Riek Machar est tout à la fois seigneur de guerre, vice président, et leader du grand parti d’opposition au président sud soudanais.
L’histoire de cet homme est donc intimement liée à la naissance de son pays, mais aussi aux conflits meurtriers qui s’y sont déroulés depuis l’indépendance. Ces conflits mettent aussi en scène son adversaire, le président Salva Kiir, au pedigree sensiblement identique.

L’opposition entre ces deux hommes et leurs sympathisants a été à l’origine d’une guerre civile qui a secoué le pays, deux ans à peine après son indépendance ; guerre qui a duré plus de 5 ans, de 2013 à 2018. Véritable catastrophe, cette guerre a laissé la population exsangue : 400 000 morts et 4 millions de déplacés, dans un pays qui compte 11 millions et demi d’habitants.

Elle reste une marque indélébile dans la mémoire des Sud-soudanais, qui s’en rappellent cruellement aujourd’hui, car cette arrestation vient, comme un catalyseur, donner de l’écho à des conflits déjà en cours. Depuis plusieurs mois, en effet, des affrontements très durs ont lieu, surtout autour de la ville de Nasir, dans le nord du pays.
Ils mettent en scène, notamment, les forces fédérales loyales au président Kiir d’une part, et ce qui est appelé l' »Armée blanche », de l’autre, du nom d’une milice accusée par le pouvoir d’être soutenue par les partisans du vice-président Riek Machar.

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