Un jubilé en hommage au bâtonnier José Galas

Avec plus de 40 ans de barre, Maître José Galas reste une figure incontournable dans le monde de la Justice Guadeloupéenne. Aujourd’hui conseil honoraire, un hommage lui a été rendu par ses confrères, anciens ou plus jeunes, en présence de l’Évêque Monseigneur Guiougou.

Pluie de discours et remerciement au programme. Madame le bâtonnier actuel, Maître Marie-Michelle Hildebert explique pourquoi ce jubilé :

Ce que je voulais, c’est pouvoir rendre hommage au bâtonnier Galas qui est un confrère qui a un parcours professionnel exceptionnel. Près de 50 ans quand même d’exercices au sein de notre barreau. Malgré le fait qu’il soit aujourd’hui avocat honoraire, il continue à participer de façon très active au sein des activités. Je me rappelle encore sa présence lors de la cérémonie de remise du bâton, au mois de décembre dernier, également lors du concours d’éloquences. C’est aussi un confrère qui est très actif pour l’organisation, qui montre effectivement le côté transgénérationnel qu’il a avec l’ensemble du barreau. C’est aussi un profond humaniste. Ce sont toutes ces raisons qui ont fait qu’on a décidé de le mettre à l’honneur. Ce que je retiens de lui, c’est sa douceur et sa bienveillance. Quand je suis arrivé au Barreau, il était déjà bâtonnier et il m’a accueillie parce qu’aussi, on a un point commun, c’est qu’on est tous les deux originaires du Moule.

Le bâtonnier José Galas revient sur son parcours et ses 43 ans de plaidoiries :

Je suis habituellement à l’ombre et là, j’ai eu la surprise de recevoir une invitation me disant qu’on fera mon jubilé. Je suis au Barreau de la Guadeloupe depuis des années et j’ai toujours contribué aux travaux. J’étais membre du conseil de l’ordre, j’étais trésorier de l’ordre, secrétaire, et puis j’étais bâtonnier aussi, en 1998. Alors, 43 ans de barre, actuellement, je suis avocat honoraire depuis à peu près trois ans. Je suis habituellement en train de dire que je n’ai pas travaillé de ma vie. J’étais tellement bien dans cette profession où on trouve des situations qui sont différentes suivant les dossiers qu’on reçoit. Il n’y a pas de routine. C’est une profession où on est encore en contact avec l’humain, l’humain dans toutes ses dimensions, dans tous ses problèmes, dans tous ses joie aussi. La profession a changé parce que c’est une profession qui est devenue beaucoup plus technique. On a tout dématérialisé.

 

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