« Un mode de vie incroyable mais épuisant », Charlotte Cardin se confie avant son passage

Elle n’aura pas le temps de voir d’autres concerts ce vendredi soir à Marmande, mais la jeune femme a pris quelques minutes pour livrer ses impressions sur sa tournée très dense en France, avant son concert très attendu ce 28 juin sur la scène Garonne.

Votre agenda est plus que chargé, avec des dates qui s’enchaînent de La Rochelle à Carhaix. Comment faites-vous pour tenir tous les soirs ?

C’est la premi…

Elle n’aura pas le temps de voir d’autres concerts ce vendredi soir à Marmande, mais la jeune femme a pris quelques minutes pour livrer ses impressions sur sa tournée très dense en France, avant son concert très attendu ce 28 juin sur la scène Garonne.

Votre agenda est plus que chargé, avec des dates qui s’enchaînent de La Rochelle à Carhaix. Comment faites-vous pour tenir tous les soirs ?

C’est la première fois qu’on fait une grosse tournée des festivals en France, c’est vraiment excitant. Mais j’ai aussi pas mal de dates entre le Canada et l’Europe cet été, donc cela fait pas mal de voyages, et c’est vrai que commence à être fatiguée. Heureusement, je fais une petite pause en septembre et après, je repars pour une tournée des zéniths de l’Hexagone en automne. Techniquement, j’habite à Paris, mais je suis rarement chez moi.

Vous êtes une star au Canada, et le public français craque pour vous depuis près d’un an. Qu’en pensez-vous ?

C’est un public que j’ai toujours trouvé accueillant, je me sens très bien ici. La seule différence que j’ai remarquée, c’est que les Français aiment beaucoup taper des mains sur le rythme de la musique, et personne d’autre au monde ne le fait et c’est une autre façon de montrer son engagement.

Comment vous faites pour créer du lien avec des festivaliers qui ne connaissent pas forcément votre musique ?

En fait, les festivals sont une première introduction pour plein d’artistes, même pour moi qui aime beaucoup aller à des festivals. Les gens sont vraiment ouverts à la découverte. J’essaie de toujours donner des performances qui sont authentiques, et parfois j’explique le contexte selon le temps qu’on a entre les chansons.


Charlotte Cardin lors du festival ODP à Talence à la mi-juin 2024.

Jean-Maurice Chacun/SO

Vos chansons sont des exutoires. Vous rendez-vous compte que cela peut avoir un effet sur des milliers de personnes ?

Cela a été pour moi une révélation thérapeutique d’écrire et de savoir qu’il y a même une personne sur terre qui pouvait bénéficier de mon journal intime. C’est un sentiment incroyable de recevoir des commentaires de gens qui s’identifient à certains thèmes ou certaines chansons par exemple. Plus je suis vulnérable, plus les gens s’identifient. C’est un mode de vie épuisant, mais c’est un des aspects qui me motive le plus.

Comment et quand vous êtes vous dit que vous pouviez faire ce métier à partir de votre voix ?

Ma mère suggérait de prendre des cours de chant quand j’étais petite.

Comme quoi, ce n’est pas inné chez tous les Canadiens…

(Rires) Non, c’est sûr ! Moi j’avais envie de le faire juste pour le plaisir, une fois par semaine après l’école, et je me suis retrouvée à prendre des cours pendant onze-douze ans, cela a été un processus assez long en fait, donc je pense que j’ai découvert ma voix au fil du temps. Et je voyais que j’arrivais à faire vivre des choses aux gens avec elle, et puis « La Voix », l’équivalent de « The Voice » au Canada, m’a permis de le réaliser.

On vous voit sur la dune du Pilat sur le clip de « Anyone Who Loves Me », que connaissez-vous du Sud-Ouest ?

Oui on a tourné ça là-bas, et il n’y avait personne car c’était pendant la pandémie. Et c’est assez rare car j’y étais allée auparavant, et c’était bondé. Je suis aussi allée au cap Ferret, ce sont des endroits qui m’ont absolument marquée. J’adore cette région-là, pour moi, c’est synonyme de vacances. C’est vraiment agréable, les gens sont vraiment sympas, et c’est vraiment un autre rythme de vie qu’à Paris !

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