Le gouvernement provincial a signé une lettre d’intention pour faciliter le recrutement de travailleurs de la santé qualifiés venant d’Indonésie, notamment le recrutement de personnel infirmier et de préposés aux soins.
Les professionnels formés à l’étranger jouent un rôle clé lorsqu’il est question de remédier à la pénurie actuelle de ressources humaines dans l’ensemble de notre système
, a déclaré le ministre provincial de la Santé, Bruce Fitch, dans un communiqué de presse.
La lettre d’intention a été signée par des représentants de l’Indonésie lors d’une visite au Nouveau-Brunswick. La délégation indonésienne profite de sa présence dans la province pour en apprendre plus sur le système de santé provincial, les pratiques de soins aux patients et l’intégration des travailleurs étrangers.
Le ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick, Bruce Fitch. (Photo d’archives)
Photo : Radio-Canada / Roger Cosman
Cette lettre confirme un engagement commun des deux parties à étudier et mettre sur pied des cadres concernant le déploiement de professionnels de la santé indonésiens au Nouveau-Brunswick.
Elle permettra également de faciliter la création d’un processus structuré pour permettre aux travailleurs de la santé indonésiens d’obtenir leur autorisation de pratiquer au Canada.
Ce partenariat officiel témoigne de notre détermination à répondre à nos besoins en main-d’œuvre
, a précisé le ministre dans ce même communiqué.
La barrière de la langue, une inquiétude
Dans une déclaration écrite, le Réseau de Santé Vitalité dit apprécier les efforts du gouvernement, mais il se dit tout de même inquiet du nombre de travailleurs francophones qui se trouve en Indonésie.
Les bassins internationaux francophones sont beaucoup plus petits en nombre et en taille que les bassins anglophones, ce qui explique en partie nos inquiétudes persistantes concernant l’offre insuffisante en effectifs
, explique Frédéric Finn, le vice-président du Réseau de santé Vitalité.
La Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick partage cette préoccupation.
Je me demande si la province va fournir de l’entraînement et donner des cours pour que ces employées puissent travailler dans les deux langues
, souligne Nicole Arsenau Sluyter, présidente de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB).
Elle rappelle, par ailleurs, qu’en tant que province bilingue, le Nouveau-Brunswick devrait s’assurer que chaque employé issu de l’immigration soit en mesure de travailler dans les deux langues officielles de la province.
Le ministère de la Santé provincial assure qu’ils en sont aux premières étapes de cet accord et qu’une partie de
Nicole Arseneau-Sluyter, présidente de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick.
Photo : Radio-Canada
la mission pilote en Indonésie cet automne visera à déterminer la profondeur du bassin en ce qui concerne les compétences et la capacité linguistique.
Nous serons alors en mesure de mieux comprendre le niveau de soutien linguistique que nous devons fournir pour maximiser ce partenariat
, peut-on lire dans une déclaration écrite.
Depuis 2019, plus de 1300 infirmières et infirmiers formés à l’étranger ont été embauchés pour travailler dans la province à titre de personnel infirmier immatriculé, de personnel infirmier auxiliaire autorisé ou de préposés aux soins.
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