Au Gabon, les violences faites aux femmes connaissent une augmentation inquiétante. Une enquête réalisée en 2024 dans les commissariats et les tribunaux de l’ONG Aurore révèle l’ampleur du phénomène. Actuellement, l’ONG mène une campagne pour vulgariser ce rapport et sensibiliser les femmes sur ce phénomène dangereux couvert en partie par la loi du silence.
Avec notre correspondant à Libreville, Yves-Laurent Goma
L’enquête réalisée en 2024 dans les commissariats et les tribunaux par l’ONG Aurore l’année dernière fait ressortir que sur 900 cas de violences faites aux femmes, 500 ont abouti à un procès. Quelque 400 victimes ont, soit abandonné leurs procédures soit retiré leurs plaintes sous la pression de la société. Au Gabon, les viols sur mineurs et agressions sexuelles des garçons sont les affaires les plus traitées au pénal.
Le rapport note également une fulgurante montée des féminicides dans le pays. Actuellement, l’ONG Aurore mène une campagne pour vulgariser ce rapport et sensibiliser les femmes sur un phénomène dangereux couvert en partie par la loi du silence. C’était le cas devant l’église Saint-Christophe à Akanda.
« Tu reviens avec une blessure, tu vas aller chez qui ? »
Ida Flore Maroundou, présidente de l’ONG Aurore, et principale oratrice de la rencontre, énumère les différents types de violences documentés dans le rapport : « Les violences sur mineurs sont en forte augmentation dans notre pays. Nous avons la violence sexuelle, ensuite nous avons la violence physique et également les violences économiques qui sont en nette augmentation. »
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