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Le président du Centre national du cinéma doit être jugé en juin pour des accusations d’agression sexuelle sur son filleul de 21 ans qu’il conteste.
« Clap de fin sur les agresseurs ». Plus d’une centaine de personnes, dont l’actrice Judith Godrèche, se sont rassemblées, lundi 13 mai, devant le siège du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) à Paris, pour réclamer la démission de son président Dominique Boutonnat, accusé de tentative de viol et d’agression sexuelle. « La personne qui représente [le CNC] doit être quelqu’un qui donne l’exemple », a martelé la comédienne, devenue ces derniers mois un des fers de lance du mouvement #MeToo en France.
« On assiste aujourd’hui à une mobilisation de l’ensemble de l’industrie face à la question de la prévention et de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles », a rappelé Fanny de Casimacker, déléguée générale du Collectif 50/50.
« C’est complètement incohérent, que, dans cette dynamique-là, à la présidence du CNC il y ait encore une personne qui soit accusée d’agression sexuelle. »
Fanny de Casimacker, déléguée générale du Collectif 50/50à l’AFP
Le dirigeant de l’organisme qui encadre le septième art français est mis en examen pour des accusations d’agression sexuelle et de tentative de viol sur son filleul de 21 ans en 2020. Le producteur, qui nie ces accusations, doit être jugé le 14 juin.
Le sujet des violences sexuelles devrait également dominer le Festival de Cannes, qui s’ouvre mercredi 15 mai. Judith Godrèche présentera lors de la cérémonie d’ouverture le court métrage Moi aussi, qui recueille des témoignages d’hommes et de femmes victimes de violences sexuelles, et qui sera également diffusé le samedi 25 mai, jour de la cérémonie de clôture, sur Culturebox et france.tv.
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