Une élève de Kedgwick mérite une bourse de 100 000$

IJL – Réseau.Presse – Acadie Nouvelle

Une élève de Kedgwick remporte une bourse de plus de 100 000$.

Marilou Frenette figure parmi les 36 jeunes du Canada qui ont obtenu la bourse Loran pour l’année 2025. Au Nouveau-Brunswick, trois autres personnes ont reçu la bourse, soit Carly Akoto de Redmondville, Irina Iankova de Fredericton, et Sarah Watson de Quispamsis.

Plus de 6000 candidats ont tenté d’obtenir cette bourse. Elle a été sélectionnée après une fin de semaine de sélections nationales, qui a eu lieu à Toronto, le mois dernier, en compagnie de 90 autres finalistes.

«Nous avons regardé au-delà des résultats scolaires et repéré des étudiant(es) qui avancent résolument vers leur but et s’engagent à redonner à la société», peut-on lire dans un communiqué de Loran.

La principale intéressée avoue qu’elle a encore de la difficulté à croire qu’elle est l’une des lauréates de la bourse.

«C’est tellement quelque chose de gros et quand je me suis inscrite, je ne pensais pas me rendre jusque là. C’est difficile de se faire une idée de ce qui se passe, mais c’est le “fun” d’être reconnu pour ce que j’ai fait et je suis vraiment contente.»

La finissante à l’École Marie-Gaétane de Kedgwick s’implique dans sa communauté depuis plusieurs années. Selon elle, le bénévolat permet à la communauté de s’unir autour d’un même projet et de le développer.

«C’est plaisant de savoir que l’on peut faire quelque chose d’important qui aide d’autres gens. Tout le monde devrait s’impliquer dans quelque chose qui les intéresse. Ça permet de rester actif, d’évoluer et de développer des compétences.»

C’est dans cette optique qu’elle a décidé de s’inscrire auprès du programme Loran qui souligne les efforts des jeunes qui s’impliquent dans leur entourage.

«Ç’a été un long processus d’application. J’ai eu au moins quatre textes à écrire, des lettres de recommandation, etc. Après avoir remis ce document-là, il fallait que je passe une entrevue en ligne. En fait, je devais répondre à une série de questions. J’avais 10 secondes pour y penser et il fallait que je donne une réponse d’une minute et demie.»

Après la première entrevue, elle est passée à une autre étape. Elle devait passer une journée à faire des entrevues avec différentes personnes.

Après quelques semaines d’attente, elle reçoit un appel pour lui annoncer qu’elle allait participer à l’étape finale à Toronto. Elle a dû passer d’autres entrevues avec d’autres intervenants afin de voir si elle allait devenir l’une des boursières en 2025.

Quelques semaines plus tard, on lui a annoncé qu’elle avait obtenu la bourse.

«C’était un processus assez intense, mais ça m’a permis de réaliser l’ampleur de cette bourse.»

Durant quatre ans, les lauréats de la bourse auront aussi droit à un programme d’enrichissement du leadership, à diverses occasions d’apprentissage expérientiel, à de l’aide financière pour leurs études de premier cycle et à un réseau de pairs et de mentors. Elle est offerte en partenariat avec 25 universités canadiennes.

Marilou Frenette devra participer à des stages dans divers domaines, poursuivre son implication communautaire et conserver une certaine moyenne académique. Elle souhaite étudier en communications à l’Université d’Ottawa.

Comme la bourse servira à payer une partie des coûts de scolarité et ses frais de subsistance, Marilou Frenette admet que le fardeau financier lié à ses études sera moins lourd.

Comme bon nombre de membres de l’entourage de Marilou, la directrice adjointe de l’école Marie-Gaétane, Marie Andrée Desjardins, est d’avis que celle-ci incarne parfaitement les qualités recherchées par Loran.

«L’authenticité est la qualité qui représente le mieux Marilou. Elle est très appréciée par tous les gens qu’elle côtoie. Elle laisse sa marque partout où elle passe, parce qu’elle s’investit pleinement dans tout ce qu’elle fait», témoigne-t-elle.

Le directeur général du District scolaire francophone du Nord-Ouest, Luc Caron, et la présidente du conseil d’éducation du DSFNO, Francine Cyr, n’ont eu que de bons mots pour celle qui représente les élèves du Nord-Ouest au sein du CÉD cette année.

«J’ai pu constater son engagement, son leadership, sa force de caractère et sa sincère volonté d’aider ses pairs et de contribuer à l’amélioration de sa communauté scolaire», a déclaré M. Caron.

«Quand je vois évoluer des jeunes déterminés, inspirés et inspirants comme Marilou, ça me donne tellement d’espoir pour l’avenir de notre société», a ajouté Mme Cyr.