Une maladie encore inconnue a tué 53 personnes et pourrait en avoir infecté des centaines d’autres en RD Congo, selon l’OMS

L’enquête est toujours en cours, mais très peu d’informations sur cette maladie sont encore à la disposition des scientifiques. 

Les maladies rares, orphelines et non-identifiées…

Il existe plusieurs milliers de maladies rares, qui touchent chacune moins de 30 000 personnes. Des millions d’individus sont donc concernés. Une maladie rare est considérée comme telle lorsque seule une personne sur 2 000 est touchée. 80% d’entre elles sont d’origine génétique. 

Elles sont d’ailleurs l’un des enjeux majeurs de la santé publique en France. Entre 6 000 et 8 000 maladies sont identifiées à ce jour et elles concernent environ 4,5% de la population. Dans le lot des maladies rares, il existe également des maladies orphelines, soit une maladie rare pour laquelle il n’existe pas encore de traitement adapté. Mais certaines maladies restent non identifiées. 

Ces dernières sont susceptibles de faire un grand nombre de victimes en raison de la méconnaissance des instances compétentes à leur propos. Selon le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, l’une d’entre elles aurait tué plus de 50 personnes en République Démocratique du Congo (RDC) depuis la mi-janvier. 

Une forte fièvre, de la fatigue et des vomissements de sang 

Les prémices de cette maladie inconnue auraient été signalés dans le village de Boloko, situé au nord-ouest du pays.  Là, trois jeunes enfants sont morts entre le 10 et le 13 janvier. Ces derniers auraient mangé une chauve-souris avant de souffrir d’une forte fièvre, puis de maux de tête, de diarrhée, de fatigue… 

Leurs symptômes se sont ensuite aggravés jusqu’à ce que ces derniers se mettent à vomir du sang. D’autres victimes de la maladie sont ensuite apparues dans le village, et même dans certains villages voisins, indique l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Selon le rapport, d’autres foyers de maladie au Congo ont été signalés depuis. 

Plus de 400 victimes de l’étrange maladie en RD Congo

Au 15 février, on comptait désormais 431 malades et 53 décès dans deux régions distinctes. Environ la moitié des décès surviennent seulement 48 heures après l’apparition des premiers symptômes, relaie LiveScience. Cependant, il est possible que les deux régions soient frappées par deux maladies distinctes, puisque les circonstances de contagion n’ont pas été établies. 

“L’éloignement géographique et les infrastructures de santé limitées aggravent les difficultés de réponse, les établissements de santé étant débordés et ayant du mal à gérer les cas. Malgré les efforts de réponse continus, d’importantes lacunes subsistent, notamment une capacité de laboratoire limitée, une dynamique de transmission peu claire et une surveillance insuffisante”, indique le rapport. 

Toujours selon le rapport, certains échantillons se sont révélés positifs au paludisme. 


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