Une mystérieuse maladie fait 50 morts en 48 heures au Congo

Martin Lagrave

Une maladie inconnue se propage rapidement dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC). L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a envoyé une équipe d’experts pour tenter de l’identifier.

Un nouveau mal frappe la République démocratique du Congo (RDC). En à peine 48 heures, une maladie inconnue s’est propagée dans le nord-ouest du pays causant déjà plus de 50 morts. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a envoyé une équipe d’experts sur place pour tenter d’identifier l’agent pathogène.

Les premiers cas ont été signalés dans la ville de Boloko, où trois enfants sont morts après avoir consommé une chauve-souris, présentant rapidement des symptômes de fièvre hémorragique. Depuis le début de l’épidémie le 21 janvier, 419 cas ont été recensés et 53 personnes ont perdu la vie.

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Le docteur Serge Ngalebato, directeur médical de l’hôpital de Bikoro, a souligné auprès de l’Associated Press l’inquiétude des autorités sanitaires face à la rapidité des décès : l’intervalle entre l’apparition des symptômes et la mort ne dépasse pas 48 heures dans la majorité des cas.

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Une épidémie similaire fin 2024 

L’épidémie s’est étendue à la ville voisine de Bomate à partir du 9 février. Des échantillons prélevés sur 13 patients ont été envoyés à l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) à Kinshasa. Les premiers tests se sont révélés négatifs pour Ebola et d’autres fièvres hémorragiques connues. Cependant, selon le site d’information congolais Actualite.cd, 56 % des cas analysés étaient positifs au paludisme.

Les symptômes signalés incluent de la fièvre, des frissons, des douleurs musculaires et articulaires. Une épidémie similaire s’était déclarée fin 2024, où une flambée de paludisme sévère avait infecté environ 500 personnes et causé au moins 149 décès.

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Les chauves-souris sont connues pour être des réservoirs de nombreux virus et maladies, notamment la rage ou Ebola.

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