Dominique Laroche a de nombreuses conditions à respecter pendant le processus judiciaire. Parmi elles, il ne doit d’aucune façon entrer en contact avec la plaignante dans le dossier.
L’ex-skieur aurait agressé la jeune femme dès ses 13 ans et pendant plusieurs années. Son procès de deux semaines s’est terminé au début du mois de mars, la juge Marie-Claude Gilbert doit rendre son verdict en juin.
En plein procès
Le 3 mars, après une journée d’audiences, l’accusé aurait approché la plaignante dans le hall d’entrée du palais de justice, avec un ton agressif. Ses paroles ressemblaient à des insultes, selon nos informations.
Laroche a toutefois été rapidement appréhendé par un constable spécial, ce qui a mis un terme à l’échange.
L’acte de dénonciation a déjà été déposé au greffe criminel puis signifié à l’accusé. Il sera accusé jeudi.
Ambiance tendue
La plaignante était présente au palais pour les 10 jours de ce procès. Elle s’installait dans la salle de cour et n’était jamais seule lors de ses déplacements. La femme aujourd’hui âgée de 30 ans était accompagnée de ses proches, des enquêteurs de la police au dossier ou encore d’un constable.
Le 3 mars, Dominique Laroche avait témoigné pour sa défense. Il a nié toute sorte d’agression. Il soutient qu’il a eu des relations sexuelles consentantes avec la plaignante à partir de ses 18 ans. Elle était, selon lui, l’une de ses maîtresses.
Il a aussi insinué que la plaignante a menti lors de son propre témoignage. Selon la théorie de la poursuite, Laroche a agressé la présumée victime dès l’âge de 13 ans, en lui faisait découvrir la sexualité dans sa «chambre du sexe».
L’accusé aurait entretenu des relations avec elle pendant plus de 10 ans, toujours en secret du reste de la famille.
À la suite de l’événement du 3 mars, Dominique Laroche a été raccompagné à la sortie du palais de justice par son avocat Me Charles Levasseur, tous les jours après la tenue des audiences.
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