Le 4 mars dernier marquait la journée Mondiale de lutte contre l’obésité. À Paris, se sont tenus les Etats Généraux de l’obésité. Une pathologie qui touche 23% des femmes et 17% des hommes en Guadeloupe. La Direction générale de l’Offre de Soin (DGOS) a dévoilé une nouvelle feuille de route pour améliorer la prise en charge.
Quelques jours après la journée mondiale contre l’obésité (04-03), la Direction générale de l’Offre de Soin (DGOS) a présenté la prochaine feuille de route pour la prise en charge de cette pathologie particulièrement prégnante en Guadeloupe (23% chez les femmes et 17% chez les hommes).
Deux axes ont été ciblés : les premiers parcours coordonnés renforcés et le développement de la formation. Un référentiel sur les transports est par ailleurs prêt.
Ces nouvelles mesures sont principalement fléchées en direction des populations les plus touchées par l’obésité. Le taux de prévalence de la maladie dans le département est de 20% contre 14 en Hexagone.
Les premiers parcours coordonnés renforcés ont, par exemple, été pensés en direction des populations fragiles sur un plan socio-économique… Ces profils nombreux dans l’archipel restent éloignés du système de soins, par crainte de discriminations, risques de reste à charge, ou encore des situations d’éloignement, d’isolement.
Les premiers parcours coordonnés renforcés sont censés répondre à ces situations en permettant aux patients à « bénéficier d’un panier de soins élargi et d’une prise en charge sur la durée et dans des conditions favorables de couverture pour l’assuré » précise Marie Daudé, la directrice générale de l’offre de soin.
D’autres mesures figureront également au menu de la feuille de route.
Les communautés professionnelles territoriales de santé pourront, par exemple, sensibiliser les soignants à la thématique de l’obésité et les aider à accéder à une expertise.
D’autres leviers à la formation seront également mobilisés, comme l’inscription d’orientations dans le développement professionnel continu et dans les plans de compétence des personnels hospitaliers, l’évolution du nombre de postes aux examens classant en « endocrino-diabétologie-nutrition », par exemple.
Sur le volet transport, Marie Daudé a précisé qu’un référentiel de bonnes pratiques à l’usage des transporteurs sanitaires était prêt. Il doit participer « de la nécessaire sensibilisation aux besoins des personnes obèses et de l’appropriation d’une démarche bienveillante, en plus d’une adaptation de l’équipement, de l’équipe et de conditions adéquates de transport« .
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