L’Université de Moncton a récemment tenu sa toute première Simulation des Nations Unies.
L’événement, qui s’étalait sur deux jours, le 20 et 21 mars, avait pour objectif de promouvoir la francophonie au Nouveau-Brunswick tout en offrant aux étudiant.e.s une immersion dans le monde de la diplomatie internationale.
Un événement éducatif et engagé
Cette simulation, inspirée du fonctionnement réel des Nations Unies, a permis aux participant.e.s d’incarner des diplomates et de débattre de questions mondiales au sein de divers comités.
Selon Rija Ny Aina, étudiant et membre de l’organisation : « Cette initiative vise à développer les compétences en négociation et en diplomatie des étudiant.e.s, tout en renforçant leur capacité à travailler en équipe ».
Durant ces deux jours, plusieurs thèmes majeurs ont été abordés, tels que le changement climatique, les droits de l’homme et les conflits internationaux.
Rayane Zemmari, étudiant et délégué du Sénégal, témoigne : « C’était une expérience enrichissante qui m’a permis de mieux comprendre les enjeux politiques mondiaux et d’améliorer ma prise de parole en public ».
Déroulement et moments clés
L’événement a débuté par une cérémonie d’ouverture officielle au bar étudiant le Coude, où les organisateurs ont présenté les objectifs et le cadre de cette première édition. Trois comités distincts ont ensuite été mis en place, chacun se concentrant sur un sujet précis.
Les débats ont été intenses et ont nécessité une préparation rigoureuse de la part des délégations. « Il était impressionnant de voir les étudiant.e.s défendre avec conviction les positions de leur pays assigné », a déclaré un professeur encadrant l’événement.
Un impact significatif sur la communauté universitaire
Outre l’apprentissage académique, cette simulation a renforcé l’engagement des étudiant.e.s envers les valeurs de coopération internationale et de diplomatie.
Kim Thériault, une ancienne étudiante, a souligné : « Ce genre d’événement est crucial pour sensibiliser les jeunes à la gouvernance mondiale et à la résolution pacifique des conflits ».
L’implication de la Fédération des étudiantes et étudiants du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) et de l’Association des étudiantes et étudiants internationaux du campus de Moncton (AÉÉICUM) a également contribué au succès de cette première édition.
Avec cette première simulation des Nations Unies, l’Université de Moncton a su créer un espace d’apprentissage dynamique et interactif pour ses étudiants. L’événement a démontré son potentiel éducatif et pourrait bien devenir une tradition annuelle.
Comme l’a exprimé Naomi Dorcas Adoua, étudiante et délégué de la République du Congo pendant la simulation : « J’espère vraiment que cette initiative sera reconduite, car elle m’a permis d’acquérir des compétences précieuses ».
En combinant engagement académique et ouverture sur le monde, cette simulation a non seulement servi à promouvoir la francophonie, mais aussi à préparer une nouvelle génération de citoyens conscients et engagés.
Joseph Glody Nzuko Wa Kasola est étudiant à l’Université de Moncton.
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