une première plainte déposée par une ancienne élève

Constance Bertrand, ancienne élève et créatrice du groupe de victimes de l’institution catholique de région parisienne, a déposé plainte contre un surveillant pour des faits de harcèlements subis pendant l’année scolaire 1995-1996.


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Commission d'enquête sur les violences dans les établissements scolaires, illustration. (AMAURY CORNU / HANS LUCAS)

Commission d’enquête sur les violences dans les établissements scolaires, illustration. (AMAURY CORNU / HANS LUCAS)

Une première plainte d’une ancienne élève de l’institution catholique Saint-Dominique de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) a été déposée mercredi, après les accusations de violences et d’agressions sexuelles visant l’établissement, rapporte jeudi 27 mars « ici Paris Île-de-France » (ex-France Bleu).

Constance Bertrand, scolarisée de 1994 à 1998 à l’institution et administratrice d’un groupe Facebook pour recueillir la parole des victimes, annonce à « ici Paris Île-de-France » avoir déposé plainte contre un surveillant pour des faits de harcèlements subis pendant l’année scolaire 1995-1996. Le surveillant en question a dessiné et offert à la collégienne, alors âgée de 13 ans, un cupidon « suggestif » et lui a fait parvenir un poème qui « véhiculait des idées de natures perverses », témoigne la mère de la collégienne, qui a alerté la direction de l’établissement par courrier en septembre 1996.

Deux autres plaintes sont en cours de dépôt, selon le collectif des victimes de Saint-Dominique. « L’une d’entre elles m’a dit qu’elle avait l’impression de peser 20 kilos de moins depuis qu’elle nous avait partagé son témoignage. Elles se sentent désormais le droit d’exister », a souligné Constance Bertrand.

Le collectif salue « la rapidité d’intervention du rectorat » de l’académie de Versailles qui a dépêché huit inspecteurs pour des contrôles « sur place et sur pièce » depuis le 25 mars. Ils ont accès aux archives de l’établissement et peuvent interroger le personnel de l’établissement. « Ce contrôle a pour objectif de s’assurer du respect par cet établissement privé sous contrat d’association avec l’Etat de l’ensemble des obligations qui sont les siennes », précise le rectorat.


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