Il est nécessaire d’agir contre la prolifération de ragondins, qui menace l’environnement et l’homme. C’est ce qu’assure Nicolas, régulateur d’espèces invasives comme le ragondin et parfois d’autres corvidés.
Pourquoi le ragondin est nuisible ?
Nicolas : « C’est une espèce exotique, importée pour sa fourrure. Mais certains se sont échappés et une prolifération de ragondins menace désormais les cultures et les humains. On les trouve où il y a de l’eau, dans des rivières, des étangs, des mares.
Le seul combat que je mène, c’est lutter contre leur prolifération car, en lien avec le réchauffement climatique, ils se reproduisent très vite. Ce sont des nuisibles comme le sont les frelons asiatiques, importés eux aussi.
Le ragondin propage des maladies mortelles pour les êtres humains, comme la leptospirose
Nicolas, régulateur d’espèces invasives
Le ragondin abîme les berges en creusant des trous. Il propage aussi des maladies mortelles pour les êtres humains, comme la leptospirose, tout en détruisant les cultures agricoles. Les pêcheurs et les baigneurs peuvent être infectés. »
Comment se multiplient les ragondins ?
« Il faut savoir que les ragondins ont trois portées par an, et à chaque portée naissent au moins 10 ragondins. Si rien n’est fait, cela peut causer des défaillances biologiques. Les animaux comme les bovins et toute la filière caprine peuvent être malades. Dans les élevages, il peut y avoir des décès. Il est donc indispensable de réguler leur prolifération qui nous échappe parfois. C’est indispensable pour l’écologie . De 50 ragondins sur un lieu on peut arriver à 2 ou 3 en régulant. »
Comment intervenez-vous pour cette régulation ?
« J’interviens à la demande des présidents de chasse et des communes pour réguler sur tout le haut Val de Sèvre et en Gâtine. J’interviens aussi pour les particuliers. »
« Un vrai fléau »
« La commune est engagée depuis très longtemps pour réguler les ragondins qui ont été importés et qui sont destructeurs de berges. Un vrai fléau, et il est indispensable de protéger les berges », explique Louis-Marie Merceron, élu à Azay-le-Brûlé. « Dans notre commune, nous avons la vallée de la Sèvre niortaise et nous avons aussi des retenues d’eau, des lieux très prisés par cette population de nuisibles qui se reproduisent très vite. Il y a de gros soucis aussi sur les berges du Marais. »
« Avant, nous pouvions travailler avec les agriculteurs engagés qui ont fait des campagnes tous les ans, avec les associations de chasse en lien avec l’association Fredon. Maintenant ce n’est plus le cas. Quand des personnes appellent la mairie, nous les dirigeons vers Nicolas. »
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