Dans la commune d’Avrankou, le corps sans vie d’un nourrisson de sexe féminin, enveloppé dans une serviette rose, a été retrouvé dans un champ situé entre l’école et l’Église catholique de Vagnon, par les apprenants de l’École primaire publique Danmè-Tovihoudji ce lundi 24 mars 2025.
Les écoliers de l’école primaire publique Danmè-Tovihoudji dans la commune d’Avrankou ont fait une découverte macabre du nouveau-né de sexe féminin abandonné dans un champ situé entre leur école et l’Église catholique de Vagnon, dans la matinée de ce lundi 24 mars. Une fois mis au parfum de la situation, les agents de la police républicaine et des services sanitaires sont descendus sur les lieux. Une enquête a été ouverte.
Responsabilité partagée
Lorsqu’un nouveau-né est abandonné dans la nature, l’attention se porte souvent sur la mère. Pourtant, il est essentiel de ne pas négliger la responsabilité du père dans cette situation. La conception d’un enfant engage les deux parents et le rôle du père est tout aussi crucial. Dans de nombreux cas, l’absence de soutien émotionnel, financier ou pratique de la part du père peut plonger la mère dans une détresse profonde, la poussant à ce genre de décision désespérée. Une femme souffrant de dépression post-partum, par exemple, peut commettre l’irréparable si elle ne reçoit pas l’aide nécessaire pour surmonter sa situation.
De plus, des facteurs tels que la violence domestique ou le rejet social peuvent également inciter une mère à abandonner son bébé. Le manque d’accès à des services de soutien, comme des centres d’accueil pour femmes enceintes ou des programmes d’aide, aggrave encore cette réalité tragique. Il est également crucial de reconnaître que certaines grossesses peuvent résulter de viols, qui peuvent être collectifs ou incestueux. L’abandon d’un nouveau-né est un sujet complexe qui mérite une attention urgente et des solutions concrètes pour être éradiqué.
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