Le contexte est particulier, pesant. Au lendemain et surlendemain et de la mort de deux gendarmes lors des émeutes en Nouvelle-Calédonie et trois jours après la mort de deux agents pénitentiaires lors de l’attaque d’un fourgon, en Normandie, le commissariat de Tours a rendu, comme tous les ans, hommage aux policiers morts pour la France vendredi 17 mai, dans la cour de l’établissement.
Une cérémonie mémorielle au cours de laquelle, 17 policiers ont été décorés, dont l’une de l’insigne de l’ordre national du mérite pour son rôle dans la neutralisation du terroriste qui avait attaqué au couteau le commissariat de Joué-les-Tours en décembre 2014. D’autres fonctionnaires de police ont aussi été récompensés notamment pour des actes de sauvetage.
« Ca rend leur utilité sociale encore plus évidente »
« On ne reconnaît pas assez les policiers » a expliqué Laurence Lairet, la Directrice interdépartementale de la police nationale d’Indre-et-Loire, « c’est important pour les policiers de marquer l’année par des moments d’hommage comme ceux là ». Une cérémonie attendue est appréciée par les policiers, « on ne se rend pas assez compte de la difficulté de leur métier, du risque qu’ils prennent au quotidien pour défendre leurs concitoyens. Ces moments là sont importants, porteurs d’une symbolique énorme » estime Laurence Lairet.
Après le décès des quatre membres des force de l’ordre cette semaine, « il n’y a pas de peur » selon Laurence Lairet, mais, « ces événements rappellent que c’est au quotidien que les policiers risquent leur intégrité physique et leur vie parfois, ça rend leur métier et leur utilité sociale encore plus évidente. »
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