Une usine de fabrication de matériaux pour batteries pourrait voir le jour au port de Belledune

L’entreprise canadienne Positive Materials pourrait aller de l’avant avec un projet de développement d’une usine de fabrication de matériaux pour batteries à grande échelle au port de Belledune.

La société, dont le siège social se trouve à Vancouver, a mené une vaste étude de sélection de sites sur la côte est des États-Unis et du Canada afin de dénicher un endroit pour son projet Positive+.

Mené en collaboration avec la Première Nation Pabineau et la Première Nation Ugpi’ganjig (Eel River Bar), le projet vise la production de pCAM (precursor cathode active material), une substance essentielle à la fabrication de batteries lithium-ion.

En vertu de cette entente, les deux communautés autochtones détiendraient collectivement une participation de 10 % dans le projet.

Le modèle du projet Positive+ consiste à traiter les matières premières des batteries achetées par ses clients, à les transformer en pCAM et à facturer une commission pour cette opération.

Positive Materials, qui possède des installations au centre-ville de Bathurst, a évalué 37 sites qui lui permettraient de devenir un acteur majeur dans la production de pCAM en Amérique du Nord.

Après évaluation, l’entreprise dit avoir fait du port de Belledune son premier choix.

«Il répondait à nos critères clés et offrait d’importantes opportunités de compétitivité en termes de coûts d’exploitation», explique la direction de la société dans un document d’information publié sur son site web.

L’accès toute l’année à un port en eau profonde, des liaisons ferroviaires, routières et autoroutières établies, une énergie offerte à prix compétitif une connectivité électrique haute tension et une main-d’œuvre industrielle locale et qualifiée ont largement milité en faveur du port de Belledune, souligne Positive Materials.

L’entreprise, qui a été fondée par Marco Romero et Kenji Naoi, a étudié et évalué plusieurs options de site au port de Belledune et a négocié deux options de location et un accord d’option d’achat, tous soumis à un examen de diligence raisonnable.

Positive Materials dit avoir mené depuis avril 2024 des études sur le terrain qui ont été réalisées afin d’évaluer l’impact de son éventuel site pour la végétation, les oiseaux, la faune terrestre, les zones humides, la qualité de l’eau, l’hydrologie, les poissons et leur habitat, l’archéologie et les valeurs patrimoniales.

Aucun élément susceptible d’avoir un impact négatif n’a été décelé lors des études, selon les dires de la société canadienne dont l’objectif est de soumettre le document de l’étude d’impact environnemental et social vers la fin du deuxième trimestre de 2025.

Positive Materials souhaite une décision ministérielle en vertu du Règlement sur l’étude d’impact environnemental du Nouveau-Brunswick au premier trimestre de l’année 2026.

Son plan d’affaires prévoit une mise en service de ses installations à Belledune vers la fin de l’année 2028.

Le tout pourrait se traduire par des investissements de l’ordre de 350 millions de dollars et la création d’un peu plus de 200 emplois.

Un 5 à 7 visant à promouvoir le projet doit se dérouler le 24 avril au centre-ville de Bathurst en présence de dirigeants de l’entreprise et des Premières Nations et de représentants de la Chambre de commerce Chaleur.

Crédit: Lien source

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.