Vaccination d’un boeuf à Tchetti lors du lancement de la campagne
Ouf de soulagement pour les éleveurs du Bénin. La solution pour contrer la fièvre aphteuse et la dermatose nodulaire contagieuse bovine est trouvée. Ces deux maladies ont fait leur apparition et font des ravages. Elles déciment les élevages.
La première édition de la campagne de vaccination contre ces deux zoonoses a été lancée par le ministre de l’élevage dans le cadre du projet de sédentarisation des troupeaux de ruminants (ProSer), avec l’appui du gouvernement du Bénin et d’autres partenaires, a lancé une action rare.
26.620 têtes de bovins seront vaccinées contre la fièvre aphteuse et 222.500 têtes pour ce qui concerne la dermatose nodulaire contagieuse bovine.
Le Ministre de l’Élevage , Gaston Dossouhoui a fait savoir que le vaccin contre la fièvre aphteuse coûte 2.600 FCFA, mais est cédé à l’éleveur à 1.400 FCFA et celui contre la dermatose nodulaire contagieuse bovine coûte 100 FCFA. Pour le numéro du secteur de l’élevage au Bénin, les deux vaccins sont «une aubaine pour avoir des veaux gras et des viandes saines».
Abdoulaye Bombouya, représentant des éleveurs a, au nom de ses paires, remercié le gouvernement, le ProSeR et la BOAD pour cet accompagnement.
En indiquant que la campagne vient à point nommé, il a pris l’engagement de relayer l’informationt au près de tous les éleveurs. «Au nom de tous les éleveurs, nous prenons l’engagement ferme de mobiliser tout le monde, du nord au sud, de l’est à l’ouest, pour que chacun puisse faire en sorte que tous ces animaux soient vaccinés», a-t-il assuré.
Sandra Amichia, représentante résidente de la BOAD au Bénin, était également de la partie. Pour elle,l’Association Nationale des Organisations Professionnelles d’Éleveurs de Ruminants du Bénin (ANOPER) a pris l’engagement de contribuer à la réussite de la campagne et cela va en droite ligne des objectifs de l’Institution.
« La BOAD est déterminée à accompagner le processus, aux côtés du Gouvernement béninois, pour que ce qui a commencé puisse aller au bout. Notre souhait, c’est que les éleveurs soient autonomes à terme. C’est la volonté de la BOAD », a-t-elle ajouté.
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