Van der Poel, entre ‘mode de vie’ et défis à Milan-San Remo

Mathieu van der Poel semble vivre une véritable idylle sur deux roues.

Une approche détendue du cyclisme

Contrairement à d’autres cyclistes comme Tadej Pogačar, van der Poel ne ressent pas la pression intense de devoir gagner. Avec déjà six Monument Classics à son actif, le coureur d’Alpecin-Deceuninck est en passe d’en conquérir d’autres. Pour lui, le cyclisme est autant un mode de vie qu’un sport. La course et la victoire ne sont jamais imposées comme des obsessions personnelles, elles s’inscrivent naturellement dans son existence.

Un adversaire redoutable mais respecté

Bien que tension grandisse à la veille de Milan-San Remo où il croisera le fer avec Pogačar, van der Poel reste égal à lui-même, serein et concentré sur ses objectifs. « Je veux toujours tenter de gagner les plus grandes courses, un autre Monument, donc je suis toujours très motivé, » explique-t-il.

L’héritage familial et l’amour pour Milan-San Remo

Ayant grandi en regardant Milan-San Remo avec son père Adri et sa mère Corinne, van der Poel possède l’ADN du cyclisme. Il a remporté cette course avec une attaque en solo sur le Poggio en 2023 et espère renouveler l’exploit.

Un clash épique pour les amateurs de Classiques

La confrontation entre van der Poel et Pogačar sera l’un des moments forts de la saison. Après Milan-San Remo, ils se retrouveront à l’E3 Saxo Bank Classic, au Tour des Flandres et peut-être même à Paris-Roubaix. Pogačar, le champion du monde actuel, reste un adversaire redoutable, mais van der Poel a prouvé sa force avec un titre mondial en cyclocross et une victoire sur Le Samyn récemment.

Stratégies et défis à Milan-San Remo

Van der Poel sait que pour battre Pogačar, il doit être à 110%. Il garde à l’esprit la menace posée par d’autres compétiteurs comme Mads Pedersen et Filippo Ganna. « Ganna est Ganna, » avertit-il, reconnaissant la puissance de ces adversaires.

Chasser Pogačar sur la Cipressa

Van der Poel est conscient des tentatives passées de Pogačar sur la Cipressa, mais il reste confiant. Le risque de pluie s’éloigne pour le jour de la course et un vent arrière pourrait favoriser des attaques décisives. Pour van der Poel, il faudra peut-être suivre Pogačar sur la Cipressa, mais il opte plutôt pour une attaque décisive sur le Poggio.

Enfin, qu’il gagne ou perde, van der Poel trouve son réconfort sur le parcours de golf le dimanche après la course, une récompense personnelle qui diffère de la tension des compétitions. « C’est l’opposé de ce qui se passe pendant une course, » explique-t-il, soulignant la tranquillité qu’il trouve dans ce loisir.

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