Le Gabon n’est pas un pays xénophobe ! Bien au contraire, c’est un pays où toutes les communautés vivent en parfaite convivialité.
Mais voilà : depuis que l’affaire des ventes illicites de parcelles de terrain par des ressortissants camerounais, burkinabés et ghanéens a jailli sur la Toile, certains internautes sont tentés de relancer le procès d’une prétendue xénophobie dont se rendrait coupable la population gabonaise.
Implicitement, il apparaît que ceux qui veulent nourrir ce faux débat reprochent aux nouvelles autorités leur volonté de mettre de l’ordre dans le pays. Un Gabonais peut-il aller au Cameroun ou dans un autre pays et se mettre à vendre des parcelles de terre en toute illégalité ?
Dans cette affaire, il faut souligner que les personnes concernées sont installées dans ces zones (Angondjé, Essassa) depuis de longues années sans aucune autorisation. Aussi exercent-elles des activités agricoles dont les produits sont écoulés sur le marché informel.
Mettre un terme à ce trafic n’a absolument rien à avoir avec de la xénophobie. Sachant qu’ailleurs les lois sont plus sévères.
Au Cameroun par exemple, certaines activités commerciales sont exclusivement réservées aux nationaux. Chaque État met en place des mécanismes pour protéger et assurer le bienêtre de sa population.
GM.NTOUTOUME-NDONG
Libreville/Gabon
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