Victime d’un grave trauma crânien, une jeune planchiste prépare son retour à la maison

Après la peur et l’inquiétude, les bonnes nouvelles. Shanel Labelle-Lavoie est tirée d’affaire et s’apprête même à revenir chez elle, au Restigouche.

Après plusieurs semaines d’incertitude et de soins intensifs, la famille de la jeune Shanel Labelle-Lavoie – victime d’un grave traumatisme crânien à la suite d’une chute en planche neige – a finalement obtenu les nouvelles qu’elle espérait, soit le feu vert pour le retour à la maison.

Ce vendredi marquera une étape importante pour l’adolescente âgée de 14 ans qui doit composer avec certaines séquelles à la suite de son accident. Celle-ci effectuera en effet son retour à la maison. Il coïncide presque un mois jour pour jour avec la journée de son accident. Précisément, l’événement s’est produit le 13 mars dernier sur l’une des pistes du Parc provincial Sugarloaf.

En pleine descente, l’adolescente a été prise d’un malaise et s’est effondrée au sol. Dans sa chute, sa tête a lourdement donné sur un amas de neige, lui causant une sévère commotion cérébrale. Sa condition étant très sérieuse, elle fut rapidement transférée à l’Hôpital pour enfant IWK d’Halifax. La famille a craint le pire.

Pour sa mère, Mélanie Labelle, ces premiers moments ont été marqués par l’angoisse.

«À un moment donné, on a vraiment cru la perdre. Puis quand elle fut hors de danger et qu’elle s’est réveillée, elle ne pouvait pas parler et avait d’énormes trous de mémoire. Après trois, quatre et même cinq jours, vient un temps où l’on commence à paniquer. Ç’a pris huit jours pour qu’elle remonte la pente et dise ses premiers mots. Ce fut un grand soulagement», raconte Mme Labelle.

Aujourd’hui, la parole est revenue à presque 100%, mais les séquelles sont encore présentes, notamment au niveau de la mémoire à court terme. L’équipe médicale reste toutefois optimiste: les capacités de récupération des adolescents sont grandes, et les progrès constatés auprès de Shanel sont encourageants. Côté physique, ça va bien, même si elle a encore tendance à s’épuiser rapidement, ce qui est normal après un tel traumatisme au cerveau.

«Sa condition s’améliore, mais les médecins nous ont prévenus qu’une telle blessure pouvait prendre de trois à six mois – et même jusqu’à deux ans – pour guérir. Alors on prend ça au jour le jour et on savoure toutes les petites victoires», souligne Mme Labelle.

«Elle recommencera tranquillement l’école, quelques demi-journées au début. Trop de stimulation, ça l’épuise encore rapidement», précise sa mère.

Un plan d’accompagnement sera mis en place, incluant de la physiothérapie, de l’orthophonie et des ajustements pédagogiques.

Mme Labelle sait que les prochains mois ne seront pas de tout repos. Mais pour l’instant, la joie de retrouver sa fille en santé ainsi qu’ un semblant de normalité surpasse cet inconvénient.

«C’est sûr que ça va prendre du temps, mais on voit que les choses vont dans la bonne direction. On a eu très peur, mais aujourd’hui, on est rempli d’espoir», souligne-t-elle.

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