VIDÉO – « La moins mauvaise solution, c’est que le RN ne soit pas majoritaire seul », estime Dominique Strauss-Kahn sur LCI
Invité de LCI ce mardi, Dominique Strauss-Kahn a mis en garde contre une majorité absolue pour le Rassemblement national après le second tour des législatives, le 7 juillet.« Ce serait un changement majeur du fonctionnement de notre société », avertit-il, avant de souligner un risque économique.
Pour lui, pas de signe égal entre La France insoumise et le Rassemblement national. Invité de LCI ce mardi 2 juillet, à cinq jours du second tour des élections législatives, l’ancien ministre de l’Économie Dominique Strauss-Kahn affirme que les Français doivent désormais choisir entre deux solutions : « un RN majoritaire seul, ou pas majoritaire seul ». Et appelle à voter contre les candidats du parti de Jordan Bardella.
Il n’y a aucune probabilité de voir LFI au pouvoir.
Il n’y a aucune probabilité de voir LFI au pouvoir.
Dominique Strauss-Kahn sur LCI
« Si le Front national est majoritaire tout seul, nous entrerons dans un cycle totalement différent », avertit l’ancien patron du FMI (voir vidéo en tête de cet article). « Ce serait un changement majeur du fonctionnement de notre société. » Pour l’éviter, « DSK » se dit prêt à glisser un bulletin La France insoumise (LFI) dans l’urne. « Le débat sur LFI n’existe plus : ils ne peuvent pas gagner », balaie-t-il. « Il n’y a aucune probabilité de voir LFI au pouvoir. »
« Ce qui est en cause est la vie de la démocratie », poursuit-il. « Je n’aime ni la partie extrême de LFI, ni le RN, mais nous sommes devant un choix qui n’est plus celui-là. Les seuls qui puissent construire une majorité, c’est le RN. La moins mauvaise solution, c’est qu’il faut qu’ils ne soient pas majoritaires seuls. Il faut s’opposer fondamentalement à l’arrivée du Rassemblement national au pouvoir. »
Si le parti anciennement dirigé par Marine Le Pen accède aux responsabilités et applique son programme, cela coûterait « quatre points de PIB en plus », ce qui provoquerait une « montée des taux », assure l’ancien ministre des Finances. « Si la France se finance à des taux très élevés, on a déjà vu ça dans le passé : cela s’appelait la Grèce », rappelle « DSK ». « J’espère que cela ne sera pas le cas pour notre pays. En matière économique, la situation extrême dans laquelle nous risquons d’entrer n’amènera rien de bon. »
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