Vie associative: « Mbolo Samba » porté sur les fonts baptismaux

« Mbolo Samba »  a lancé officiellement ses activités le 22 mars à Brazzaville, en présence de l’ambassadeur du Gabon au Congo, René Makongo. A en croire les responsables de ce mouvement associatif, leur cérémonie ayant fort heureusement coïncidé avec la célébration de la Journée internationale des droits de la femme, elles ont fait d’une pierre deux coups.

Dans son discours de circonstance, la présidente de l’association a relevé : « Le Congo n’est pas seulement une terre d’opportunité, c’est une terre de fraternité. J’ai pu y tisser un réseau, rencontrer des personnes bienveillantes et engagées, et bâtir au fil des années un espace où nous, femmes gabonaises, pouvons non seulement nous retrouver, mais aussi apporter notre pierre à l’édifice du développement et du dynamisme de ce pays ».

 Par ailleurs, Sandrine Yoka a reprécisé la mission de son organisation qui, selon elle, se résume à accompagner, soutenir et valoriser les femmes gabonaises résidant au Congo. Mais plus encore, a-t-elle poursuivi, il s’agit de renforcer les ponts entre nos deux communautés, de favoriser l’intégration sous-régionale, l’entraide et la réussite commune.

« Aujourd’hui, en ce mois de la femme, nous posons la première pierre d’un projet qui nous dépasse, un projet qui parle de la transmission, d’opportunités et de réussite collective. Mars est un mois dédié aux femmes, à leur force, à leurs combats, à leurs victoires. C’est un mois où nous célébrons celles qui, chaque jour, élèvent des familles, bâtissent des carrières, surmontent les obstacles et marquent l’histoire. Et aujourd’hui, nous nous inscrivons pleinement dans cette dynamique avec la naissance de Mbolo Samba », a -t-elle expliqué.    

De son côté, Mme Annoncia Badiabio, secrétaire générale du Réseau des femmes leaders africaines pour le compte du Congo, avait la mission d’exposer sur le thème : « Education et autonomisation de la femme et de la jeune fille » ; thématique retenue par les Nations unies pour la Journée internationale des droits de la femme de l’année en cours.

Pour la conférencière, l’éducation fournit les outils et les valeurs nécessaires pour l’évolution et l’épanouissement de la jeune fille. Lorsqu’une jeune fille acquiert les compétences dont elle a besoin, a-t-elle expliqué, elle fait entendre sa voix, défend ses idées et contribue à façonner un monde meilleur.

Selon Mme Annoncia Badiabio, l’autonomisation est un processus collectif et individuel. Les filles qui ont développé des compétences de leadership lorsqu’elles sont jeunes, a-t-elle indiqué, sont plus susceptibles de se sentir aptes à diriger lorsqu’elles atteignent l’âge adulte.

« La manière dont le leadership est présenté, expérimenté, modelé et discuté détermine la mesure dans laquelle elles se considèrent comme leaders ou reconnaissent les préjugés sexistes et les combattent », a-t-elle fait savoir.


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