Dans certains cas de maladie particulièrement étendue, sévère et/ou ancienne, les traitements entrepris peuvent ne pas être en mesure de réduire suffisamment les douleurs d’endométriose, qui deviennent chroniques, et se répètent régulièrement dans le temps.
Dans cette situation, il est parfois nécessaire d’être suivie dans un centre d’évaluation et de traitement de la douleur (CETD) ou par un médecin de la douleur (algologue) en libéral. Des traitements et techniques spécifiques pourront vous y être proposés afin de stopper ou diminuer la douleur le plus possible et ainsi améliorer ou maintenir une bonne qualité de vie.
Avant d’atteindre une situation extrême, vous pouvez également envisager par vous -même des thérapeutiques complémentaires au suivi médical, comme l’auto-hypnose, la sophrologie, l’acupuncture, le yoga, les cures thermales. L’ostéopathie ou la kinésithérapie peuvent aussi être d’excellents outils pour assouplir les adhérences et redonner la mobilité aux organes, notamment après une chirurgie. En cas de douleurs pendant les rapports sexuels avec pénétration (dyspareunie) une kinésithérapeute ou une sage-femme formée en pelvipérinéologie peuvent être d’une grande aide.
Pour en savoir plus lire la page Soulager les douleurs.
Que disent la Haute autorité de santé (HAS) et le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) dans le cadre des recommandations pour la pratique clinique de l’endométriose (Lire les recommandations => RPC endométriose – publiées en 2018) ?
On retrouve dans le chapitre « Prise en charge de l’endométriose – démarche diagnostique et traitements les indications suivantes :
Options thérapeutiques non médicamenteuses
Les prises en charge non médicamenteuses qui ont montré une amélioration de la qualité de vie et qui peuvent être proposées en complément de la prise en charge médicale de l’endométriose sont :
● l’acupuncture ;
● l’ostéopathie ;
● la relaxation ;
● le yoga.
En cas de douleurs chroniques : proposer une évaluation interdisciplinaire (gynécologues, algologues, sexologues, psychologues et assistantes sociales).
En cas d’endométriose douloureuse, les données sont insuffisantes pour recommander des régimes alimentaires ou des suppléments vitaminiques.
Certaines personnes atteintes d’endométriose consultent des micro-nutrionnistes qui peuvent leur prescrire des probiotiques qui auront un effet sur l’inflammation des intestions. D’autres expérimenteront l’alimentation anti-inflammatoire et y trouveront un soutien au quotidien. Chaque expérience est unique, comme chaque endométriose l’est.
Dans tous les cas, prenez contact avec un professionnel de santé. N’oubliez pas : chaque cas est unique et nécessite une prise en charge individualisée, même en ce qui concerne les médecines douces. L’automédication, même avec les plantes n’est pas conseillée (allergies, inhibition des traitements…).
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