Voici pourquoi le Mali, le Niger et le Burkina Faso ne veulent par …

On en sait un peu plus sur les raisons pour lesquelles le Mali, le Niger et le Burkina Faso ne veulent par quitter l’UEMOA.

Quitter la CEDEAO impacte très peu la trajectoire économique et financière des pays de l’Alliance du Sahel (AES), par contre tourner le dos à l’UEMOA (Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine), c’est une toute autre affaire.

Les brillants résultats exposés lors de la dernière réunion des ministres des Finances des 8 Etats membres et des Chefs des institutions de l’Union le démontrent. Ils se sont vus le 3 avril 2025 à Dakar (Sénégal) au siège de la BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest).

Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont claqué la porte de la CEDEAO au motif que l’organisation, qu’on a affublé du sobriquet “Syndicat des présidents”, obéit aux diktats de l’ancien colon, la France.

La vérité est plus complexe : les régimes militaires sont parties parce qu’elles n’ont aucune envie qu’on leur rappelle le nécessaire retour à l’ordre constitutionnel, après le chapelet de coups d’Etat.

Par contre le Niger, le Mali et le Burkina Faso ne sont pas près de divorcer avec l’UEMOA, l’une des organisations phares du continent, parmi les mieux structurées et les plus florissantes financièrement…

Le président du Conseil Adama Coulibaly, le grand argentier de la 1e économie de l’UEMOA, la Côté d’Ivoire, a magnifié une activité économique qui est demeurée solide au quatrième trimestre 2024, avec un taux d’inflation en net recul dans l’Union.

Dans son allocution d’ouverture il a souligné une croissance économique évaluée à 6,2% en 2024, contre 5,3% en 2023.

La région doit cette dynamique à la poussée de la production dans les secteurs extractif, manufacturier et agricole.

Le taux d’inflation est tombé à 2,9% au quatrième trimestre 2024, contre 4,1% au précédent trimestre.

Ce repli est principalement du à la baisse des pressions sur les cours des produits alimentaires.

Au sujet de la situation budgétaire, le ministre ivoirien a pointé «la baisse du déficit global, base engagements, dons compris, à 5,1% du PIB à fin décembre 2024, contre 6,2% un an auparavant».

Par ailleurs «le profil des échanges extérieurs des pays de l’Union s’est amélioré en 2024», a ajouté M. Coulibaly, en indiquant que «le déficit du compte courant est ressorti à 6,4% du PIB, après 9,4% en 2023, en relation avec la bonne orientation des termes de l’échange et la hausse des ventes d’hydrocarbures à l’étranger.

On note également le retour de certains Etats membres sur les marchés internationaux des capitaux.

Ainsi, le solde global de la balance des paiements a enregistré un excédent de 3.013,9 milliards».

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