Volley : les Mariannes 92 proches d’un historique sacre de championnes de France

À la clé, le pactole. Le rêve des Mariannes 92 se dessine sous leurs yeux. Elles ne sont plus qu’à une victoire de devenir championnes de France, de marquer l’histoire. Trois jours après son succès surprise à l’aller (3-0), au palais des sports Marcel-Cerdan, l’équipe de Levallois Paris Saint-Cloud dispute, vendredi (20 heures), la finale retour de la Ligue A féminine sur le terrain des Neptunes de Nantes.

Mardi, dans un palais des sports bouillant, les Mariannes 92 avaient étouffé leur adversaire et déjoué les pronostics. Les Nantaises, premières de la saison régulière et titrées en Coupe de France fin mars, se présentaient pourtant avec le statut d’immense favori. Bousculées, elles avaient balbutié leur volley sans parvenir à répondre aux Franciliennes.

Mais Juliette Gelin, la libéro de Levallois Paris Saint-Cloud, se méfie malgré tout : « Nous ne sommes pas bêtes. Les Nantaises n’ont pas écrasé tout le monde cette saison pour se contenter de perdre 3 à 0 en finale. Nous savons qu’elles vont répondre au match retour. »

L’internationale tricolore de 22 ans en a conscience, le niveau affiché par les Neptunes de Nantes lors du premier acte de la finale est très éloigné de leur plein potentiel. Alors, Alessandro Orefice, le coach des Mariannes 92, s’est attelé à garder son équipe mobilisée, sans être emportée par l’euphorie de la victoire.

« Je l’ai dit aux filles : nous partons en guerre à Nantes, glisse le tacticien italien. Ça sera très différent du match aller. Les compteurs sont remis à zéro, surtout avec le format de cette finale. »

L’entraîneur ne s’y trompe pas, son équipe n’est pas à l’abri malgré son large succès lors de la première manche. Si Nantes remportait le retour, quel que soit le score, alors un set en or de 15 points serait joué pour départager les deux équipes et désigner le champion. Une victoire, en revanche, mènerait les Mariannes au Graal quelques mois seulement après la naissance du club, issue du rapprochement entre Levallois et le Stade Français Paris Saint-Cloud.

« C’est une vraie finale, reprend Juliette Gelin. Nous devons garder les pieds sur terre. Clairement, ça se jouera dans la tête. Mais nous avons un coach très doué pour ça. Il parvient toujours à nous mettre dans les meilleures conditions mentales. » Nantes est prévenu.

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