Une étude révèle que notre mode de vie et nos choix personnels ont une influence plus marquée sur notre espérance de vie que notre patrimoine génétique.
Tl;dr
- Une étude récente a quantifié l’influence de notre environnement, de notre mode de vie et de notre génétique sur notre longévité.
- Les facteurs environnementaux ont plus d’impact sur la longévité que les facteurs génétiques.
- Des facteurs tels que le tabagisme, le statut socioéconomique et le niveau d’activité physique influencent fortement la longévité.
Les facteurs déterminants de notre longévité
La question de la longévité humaine est un mystère qui suscite l’intérêt depuis toujours. Combien de temps vivrons-nous ? Quelle part de notre durée de vie est influencée par notre environnement et nos choix, et quelle part est déterminée par nos gènes ? Une étude récente publiée dans la prestigieuse revue Nature Medicine a tenté pour la première fois de quantifier les contributions relatives de notre environnement et de notre génétique à notre processus de vieillissement et à notre longévité.
Environnement contre génétique : le combat des titans
Les résultats de cette étude sont frappants. Ils suggèrent que notre environnement et notre mode de vie jouent un rôle beaucoup plus important que nos gènes dans la détermination de notre longévité. L’étude a utilisé des données provenant de la Biobanque du Royaume-Uni, une vaste base de données qui contient des informations détaillées sur la santé et le mode de vie d’environ 500 000 personnes. Ces données comprennent des informations génétiques, des dossiers médicaux, des images médicales et des informations sur le mode de vie.
Une empreinte plus forte de l’environnement
Les chercheurs ont évalué 164 expositions environnementales ainsi que des marqueurs génétiques des participants pour les maladies. Les expositions environnementales comprenaient des choix de vie (par exemple, le tabagisme, l’activité physique), des facteurs sociaux (par exemple, les conditions de vie, le revenu du ménage, le statut d’emploi) et des facteurs de la petite enfance, tels que le poids corporel pendant l’enfance.
Les analyses ont permis aux chercheurs d’estimer les contributions relatives des facteurs environnementaux et génétiques au vieillissement et à la mortalité prématurée. Les facteurs environnementaux représentaient environ 17% de la variation de la durée de vie, tandis que les facteurs génétiques contribuaient à moins de 2%.
Les facteurs environnementaux en question
Les facteurs environnementaux qui avaient le plus d’influence sur la mortalité précoce et le vieillissement biologique comprenaient le tabagisme, le statut socioéconomique, les niveaux d’activité physique et les conditions de vie. Il est intéressant de noter que le fait d’être plus grand à l’âge de dix ans était associé à une durée de vie plus courte. Bien que cela puisse sembler surprenant, cela correspond à des recherches antérieures qui ont trouvé que les personnes plus grandes ont tendance à mourir plus tôt.
Il est clair que notre environnement et notre mode de vie ont un impact majeur sur notre longévité et que nous sommes en grande partie maîtres de notre destin en matière de santé et de longévité.
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