Zelensky estime que « Poutine veut rester au pouvoir jusqu’à sa mort »

Volodymyr Zelensky a été reçu par Emmanuel Macron au palais de l’Élysée. Le président français a annoncé une nouvelle aide pour l’Ukraine de deux milliards d’euros.

Lors d’une conférence de presse des deux dirigeants, le chef de l’État a estimé qu’il est « trop tôt » pour évoquer une levée des sanctions contre Moscou.

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Sur X, Volodymyr Zelensky a remercié la France en partageant une photo de la Tour Eiffel illuminée aux couleurs du drapeau ukrainien.

Volodymyr Zelensky a affirmé au Figaro que Poutine « prépare une offensive de printemps ».

« Poutine prépare une nouvelle offensive, notamment à Soumy et dans la région de Kharkiv », selon le président de l’Ukraine.

« On voit les préparatifs de cette opération future. Nous avons partagé nos renseignements avec nos alliés. Il faut regarder la situation les yeux grands ouverts », a-t-il poursuivi.

Selon Volodymyr Zelensky, Vladimir Poutine « voulait déjà lancer cette opération il y a huit mois » mais l’offensive ukrainienne dans la région russe de Koursk l’en a empêché.

Le président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky a déclaré sur France 2 qu’il « fera tout ce qui dépend (de moi) jusqu’à la fin de mes jours pour défendre l’Ukraine, tant que j’aurai les forces de le faire ».

« Je vais défendre mon pays, car c’est mon devoir constitutionnel et c’est aussi ma position en tant que citoyen. Je suis né en Ukraine, je vis en Ukraine et je pense que je finirai ma vie dans mon pays », a indiqué le président de l’Ukraine.

« Je suis plus jeune que Poutine donc misez sur moi, j’ai des meilleures perspectives », a-t-il conclu l’interview, en riant.

Sur X, Volodymyr Zelensky a annoncé « qu’aujourd’hui, plus d’une douzaine de drones ont déjà frappé Kharkiv ».

« Des immeubles résidentiels ont été endommagés et huit personnes ont été blessées, dont une fillette de 12 ans », a indiqué le président de l’Ukraine.

« Dans ce contexte, parler d’allégement de la pression sur la Russie, de levée des sanctions (…) est tout à fait inapproprié et inutile », selon Volodymyr Zelensky pour qui « la Russie tue des gens chaque jour et prolonge cette guerre ».

Volodymyr Zelensky a déclaré sur France 2 que la défense européenne « n’aura rien à envier » à celle américaine « en trois ou cinq ans.

« Pendant cette guerre, l’Europe s’est sensiblement renforcé », estime le président ukrainien pour qui « l’Europe a tout pour devenir un lieu de sécurité pour ses habitants ».

Pour Volodymyr Zelensky, « Poutine veut rester au pouvoir jusqu’à sa mort ». « Il a très envie d’entrer dans son histoire car c’est l’histoire de son pays. Il veut avoir une influence telle qu’avait celle de l’Union soviétique », a poursuivi le président de l’Ukraine sur France 2.

« Cela pourrait conduire, que Dieu nous en garde, à une confrontation directe avec l’Occident », selon Volodymyr Zelensky pour qui « toute guerre prolonge la vie de Poutine ».

Interrogé sur les relations entre Donald Trump et Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky a déclaré sur France 2 « ne pas savoir combien de discussions » ont eu les présidents américain et russe.

« Je n’ai pas de relations avec Trump aussi proche pour comprendre à quel point ses relations avec Poutine sont proches », a-t-il poursuivi, estimant « qu’il faut que les leaders européens parlent à Trump ».

Volodymyr Zelensky a déclaré sur France 2 « que l’Ukraine, en se défendant, défend l’Europe ».

« Je pense qu’il y aura l’Europe autour de la table des négociations lors de l’accord sur la fin de la guerre, lorsque nous y parviendrons », a poursuivi le président ukrainien.

« Je connais tous les risques qui existent pour tous les pays européens qui, autrefois, ont fait partie de l’Union soviétique », a dit Volodymyr Zelensky.

Sur France 2, Volodymyr Zelensky a attaqué Steve Witkoff, l’émissaire spécial du président américain Donald Trump, en estimant « qu’il cite assez souvent le narratif du Kremlin ».

« Les déclarations de Witkoff nous dérangent beaucoup car nous nous battons contre Poutine et nous ne voulons pas qu’il ait des soutiens. Cela compliquera notre tâche », a-t-il poursuivi.

« Je considère que cela ne nous rapproche pas de la paix. Cela va affaiblir la pression des Américains sur la Russie », selon Volodymyr Zelensky.

Ce dimanche, Steve Witkoff a estimé que Vladimir Poutine « veut la paix » et n’a pas l’intention de « s’emparer de toute l’Europe ».

Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron ont « discuté d’une augmentation du nombre de Mirage » donnés par la France.

Les premiers appareils ont été livrés à Kiev début février.

Volodymyr Zelensky a affirmé à nos confrères du Figaro que « l’intérêt de Donald Trump est de finir cette guerre le plus vite possible ».

« Nous avons le même souhait. Mais stopper cette guerre, c’est stopper Poutine », a poursuivi le président ukrainien.

Volodymyr Zelensky affirme que l’Ukraine « ne cédera jamais à la Russie » ses territoires occupés, dans un entretien au Figaro.

« Ces terres appartiennent aux Ukrainiens. Quand les récupérerons-nous? Sans doute pas tout de suite. Il faudra peut-être le faire diplomatiquement », a-t-il avancé.

Dans un entretien au Figaro, Volodymyr Zelensky est revenu sur son altercation avec l’administration américaine, survenue fin février.

« Je voulais simplement montrer aux Américains le vrai visage des Russes, ce qu’ils faisaient en Ukraine. Je voulais rétablir la réalité et repousser la propagande russe qui affirmait, par exemple, alors que c’était faux, que les troupes ukrainiennes étaient encerclées à Koursk », a-t-il déclaré.

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré que les États-Unis examineraient les demandes de la Russie en vue du cessez-le-feu avec l’Ukraine en mer Noire, tout en avertissant qu’un accord de paix prendrait du temps.

« Ce ne sera pas simple. Cela prendra du temps, mais au moins nous sommes sur cette voie et nous parlons de ces choses », a déclaré Marco Rubio lors d’une conférence de presse à Kingston, en Jamaïque.

Pour Volodymyr Zelensky, « il est temps de passer aux discussions sérieuses sur les garanties de la sécurité ».

« Il n’y a que la diplomatie qui doit être basée sur la force, c’est ça le sens de notre travail aujourd’hui et demain », a déclaré le président ukrainien.

Emmanuel Macron affirme qu’il est « beaucoup trop tôt » pour évoquer une levée des sanctions contre Moscou, expliquant que cela dépendrait « du choix de la Russie à se conformer au droit international ».

Volodymyr Zelensky a déclaré que « en mer Noire, Moscou essaie d’inscrire des conditions supplémentaires » concernant un cessez-le-feu.

« Nous espérons que les Américains assureront le caractère inconditionnel du cessez-le-feu », a poursuivi le président de l’Ukraine.

Interrogé sur le déploiement de soldats européens en Ukraine, le président français Emmanuel Macron a évoqué « des forces européennes sur la base de choix nationaux » qui « pourraient être amenés à tenir des positions dans la zone de paix en territoire ukrainien ».

Selon lui, cela pourrait « être des forces qui dissuadent ».

Le président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky a déclaré qu’ilest « trop tôt » pour évoquer la composition d’un contingent en Ukraine, précisant que « personne n’a envie de faire durer la guerre ».

Pour le président de l’Ukraine, « la question essentielle » est de savoir quel pays est prêt à prendre part à une telle initiative.

Selon lui, un éventuel contingent aurait pour objectif « de contrôler la situation, faire des entraînements en commun et faire tout leur possible pour que le désir de la Russie d’agresser à nouveau s’arrête ».

« Sur la ligne de front, ce ne seront pas de troupes européennes qui seront déployées », a précisé Emmanuel Macron dans la foulée.

Le président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky demande à « faire pression » sur la Russie pour qu’elle accepte un cessez-le-feu. « Il faut que cela dure tant que l’agression russe dure », a estimé le président de l’Ukraine.

« Ce n’est pas le moment de relâcher la pression sur la Russie ou d’affaiblir notre unité », selon le dirigeant ukrainien.

Emmanuel Macron annonce deux milliards d’euros d’aide supplémentaire de la France pour l’Ukraine.

« La France poursuivra ses engagements », a promis le président français.

Cela inclut des missiles antichar Milan, des missiles Mica, qui équipent les Mirage-2000, des missiles Mistral, ainsi que des véhicules VAB, des AMX-10 RC, des munitions et des drones.

« À Jeddah le 11 mars dernier, l’Ukraine a clairement exprimé aux États-Unis son accord pour un cessez-le-feu complet et sans conditions préalable pour une durée de 30 jours. Nous attendons le même engagement de la part de la Russie », a déclaré Emmanuel Macron.

« Les frappes russes doivent cessez », appelle Emmanuel Macron pour qui « l’objectif reste une paix durable ».

Le président français juge que ces derniers jours constituent une « phase décisive » dans le conflit.

« L’Ukraine mène un combat qui dépasse ses seules frontières », estime Emmanuel Macron.

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Andry Yermak, chef de cabinet de Volodymyr Zelensky, estime que les relations entre l’Ukraine et les États-Unis sont « de nouveau sur la bonne voie », environ un mois après l’altercation à la Maison Blanche entre le président de l’Ukraine et l’administration américaine.

« Je pense que nous avons d’excellentes discussions avec les Américains », a-t-il poursuivi auprès de nos confrères de Reuters

Une journaliste de la télévision d’État russe est morte dans l’explosion d’une « mine ennemie » dans la région de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, a annoncé son employeur sur son site internet.

« Anna Prokofieva, reporter de guerre de Pervy Kanal, a été tuée dans l’exercice de ses fonctions. Cela s’est passé dans la région de Belgorod, à la frontière avec l’Ukraine, où l’équipe de tournage (…) a sauté sur une mine ennemie », a expliqué la chaîne de télévision publique, ajoutant qu’un caméraman avait pour sa part été blessé.

Ce dernier, Dmitri Volkov, est dans un état « grave », a souligné Alexandre Khinchtein, le gouverneur de la région russe voisine de Koursk, où il est hospitalisé.

Volodymyr Zelensky a été accueilli sur le perron de l’Élysée par Emmanuel Macron.

Les deux dirigeants vont s’entretenir en vue de « préparer » le sommet du lendemain qui se tient à Paris. Le président ukrainien a notamment déclaré vouloir savoir « qui est prêt » à participer à un contingent de la paix en Ukraine.

Au côté du Premier ministre polonais Donald Tusk, le secrétaire de l’Otan Mark Rutte a rappelé que « la Russie est, et reste, la menace la plus significative et la plus grave pour notre Alliance ».

Selon lui, Moscou est en train de transformer son économie en « une économie de guerre, ce qui aura un impact énorme sur leur capacité à construire leurs forces armées ».

Le ministre ukrainien de la Défense Rustem Umerov a « discuté du renforcement de l’armée ukrainienne, de l’état de l’aide militaire et du renforcement du soutien à la sécurité » avec son homologue français Sébastien Lecornu.

« Je suis reconnaissant à la France pour son soutien constant dès le premier jour de l’invasion à grande échelle », a poursuivi le ministre ukrainien.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé à Paris avant sa rencontre avec Emmanuel Macron, prévue ce soir.

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères indique « avoir reçu des informations faisant état de dommages au réservoir de diesel de la centrale nucléaire de Zaporijia, occupée par la Russie ».

« Le carburant déversé aurait suffi à alimenter les générateurs de secours de la centrale pendant 25 jours », poursuit Heorhii Tykhyi, porte-parole du ministère ukrainien sur X.

Pour lui, « cet incident est le résultat direct du remplacement imprudent par la Russie d’experts ukrainiens agréés par des agents russes temporaires non qualifiés ».

La centrale est contrôlée par les forces du Kremlin depuis mars 2022.

Un retrait « inconditionnel » des forces russes de « l’ensemble du territoire » de l’Ukraine est une des principales conditions pour lever ou alléger les sanctions décidées par l’Union européenne contre la Russie, a affirmé mercredi un porte-parole de l’UE.

« La fin de l’agression russe non provoquée et injustifiée en Ukraine et le retrait inconditionnel de toutes les forces militaires russes de l’ensemble du territoire ukrainien seraient les principales conditions préalables à la modification ou à la levée des sanctions », a déclaré ce porte-parole.

La ministre allemande des Affaires étrangères a exhorté aujourd’hui la Russie à accepter un cessez-le-feu sans conditions en Ukraine, appelant également à ne pas « se laisser leurrer » par Vladimir Poutine dans les pourparlers en cours.

« Il ne faut pas se laisser leurrer par le président russe. Il n’y a pas de situation de dialogue où un cessez-le-feu est constamment lié à des concessions et à de nouvelles exigences », a dit Annalena Baerbock à la presse, appelant Moscou « à accepter un cessez-le-feu complet sans conditions supplémentaires et à mettre fin à ses attaques brutales contre la population ukrainienne ».

La Russie a accepté une trêve avec l’Ukraine en mer Noire, mais Moscou exige la levée des sanctions occidentales avant de donner son feu vert. Pour la Russie, premier exportateur mondial de céréales, la mer Noire est un axe commercial majeur, qui lui permet d’acheminer sa production vers l’Afrique et le Moyen-Orient. Nous vous en expliquons les enjeux les enjeux commerciaux dans cet article.

Le Kremlin s’est dit satisfait aujourd’hui du dialogue avec les États-Unis, assurant que des contacts « intensifs » se poursuivaient au lendemain de l’annonce d’un accord, par l’entremise de Washington, sur une possible trêve russo-ukrainienne en mer Noire.

« Nous sommes satisfaits de la manière pragmatique et constructive dont se déroule ce dialogue, qui en outre donne des résultats », a commenté lors d’un briefing, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, ajoutant que des contacts « vraiment intensifs » étaient toujours en cours avec les États-Unis.

Volodymyr Zelensky sera à Paris dès ce mercredi 26 mars en fin de journée. Le président ukrainien va être reçu à l’Élysée par son homologue français Emmanuel Macron. Les deux hommes vont s’entretenir en vue de « préparer » le sommet du lendemain qui se tient à Paris. Nous vous expliquons les enjeux de cette réunion dans cet article.

Les nouvelles attaques nocturnes russes contre l’Ukraine avec une centaine de drones explosifs sont « un signal clair » que Moscou ne veut pas d' »une véritable paix », dénonce Volodymyr Zelensky, appelant ses alliés à faire « pression » sur le Kremlin.

« Le lancement d’attaques d’une telle ampleur après les négociations de cessez-le-feu est un signal clair envoyé au monde entier que Moscou ne va pas oeuvrer à une véritable paix », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux, au lendemain de l’annonce par les États-Unis d’un accord pour cesser les hostilités en mer Noire. Cet engagement reste toutefois à ce stade très incertain au vu des conditions exigées par Moscou avant sa mise en oeuvre.

La Russie a condamné aujourd’hui à des peines allant de 13 à 23 ans de prison un groupe d’Ukrainiens – des militaires, d’ex-soldats et des civils – capturés par l’armée russe au cours de son assaut contre l’Ukraine, ont rapporté les agences de presse russes.

Douze prévenus, accusés d’avoir servi au sein du bataillon ukrainien Azov, ont notamment été reconnus coupables de « participation aux activités d’une organisation terroriste » par un tribunal militaire situé dans la ville de Rostov-sur-le-Don (sud), selon la même source.

Une journaliste de la télévision d’Etat russe a été tuée dans l’explosion d’une « mine ennemie » dans la région de Belgorod, frontalière avec l’Ukraine, a annoncé son employeur aujourd’hui sur son site internet.

« Anna Prokofieva, reporter de guerre de Pervy Kanal, a été tuée dans l’exercice de ses fonctions. Cela s’est passé dans la région de Belgorod, à la frontière avec l’Ukraine, où l’équipe de tournage (…) a sauté sur une mine ennemie », a indiqué la la chaîne de télévision publique, ajoutant qu’un caméraman avait aussi été blessé.

Plus tôt en mars, la Russie avait affirmé avoir repoussé des tentatives d’incursion de l’armée ukrainienne dans cette région, par ailleurs souvent visée par des frappes aériennes.

Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjarto, a annoncé être à Moscou mercredi pour parler de la « paix et de la sécurité énergétique », au lendemain de l’annonce par Washington d’une trêve partielle en Ukraine.

Le Premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban, un des rares dirigeants européens proches de Donald Trump et de Vladimir Poutine, ne cesse de plaider pour un cessez-le-feu en Ukraine et a refusé depuis trois ans de fournir la moindre aide militaire à Kiev.

« Les discussions d’aujourd’hui à Moscou se concentrent sur la paix, la sécurité énergétique et une coopération économique renforcée », a indiqué sur Facebook Péter Szijjarto, qui se rend régulièrement en Russie.

La présidence française a estimé hier que les accords annoncés par la Maison Blanche concernant notamment une trêve en mer Noire entre Kiev et Moscou allaient « dans la bonne direction » mais qu’ils étaient insuffisants pour aboutir à un « cessez-le-feu durable ».

« Un moratoire sur les infrastructures énergétiques ou des initiatives en mer Noire sont des pas dans la bonne direction mais ce ne sont pas des pas qui suffisent à établir un cessez-le-feu durable, solide, et encore moins un accord de paix », a estimé un conseiller du président Emmanuel Macron lors d’un brief téléphonique avec des journalistes.

Le Parlement estonien votera mercredi sur un amendement à la Constitution interdisant aux citoyens non-européens de participer aux élections locales, une mesure visant particulièrement la forte minorité russophone d’Estonie.

Le scrutin répond aux préoccupations grandissantes de sécurité dans ce pays balte, depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.

Diverses forces politiques estoniennes ont proposé d’exclure des élections les Russes et les Bélarusses mais aussi des apatrides vivant en Estonie, de crainte d’ingérences étrangères.

Près de 80.000 citoyens russes et près de 60.000 apatrides sont enregistrés en Estonie, une ancienne république soviétique comptant 1,3 million d’habitants, qui a recouvré son indépendance en 1991.

Des unités de défense aérienne russe ont détruit dans la nuit de mardi à mercredi neuf drones dont deux au-dessus de la mer Noire, a déclaré le ministère russe de la Défense, quelques heures après que les États-Unis ont annoncé être convenus avec Moscou et Kiev d’une trêve en mer Noire.

On ne sait pas dans l’immédiat si les deux drones abattus au-dessus de la mer Noire se dirigeaient en direction de cibles maritimes ou s’ils survolaient simplement la zone.

Aucun commentaire n’a été effectué par Kiev à propos de l’attaque rapportée par Moscou. Le ministère russe de la Défense n’a pas indiqué combien de drones ukrainiens ont été lancés dans la nuit de mardi à mercredi, mais seulement le nombre de drones abattus.

Ce soir, Emmanuel Macron doit recevoir son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à l’Élysée pour préparer le sommet sur la sécurité de jeudi. Le président ukrainien a notamment déclaré vouloir savoir « qui est prêt » à participer à un contingent de la paix en Ukraine.

La présidence française a estimé mardi que les accords annoncés par la Maison Blanche allaient « dans la bonne direction » mais qu’ils étaient insuffisants pour aboutir à un « cessez-le-feu durable ».

« Un moratoire sur les infrastructures énergétiques ou des initiatives en mer Noire sont des pas dans la bonne direction mais ce ne sont pas des pas qui suffisent à établir un cessez-le-feu durable, solide, et encore moins un accord de paix », a estimé l’Élysée lors d’un brief téléphonique avec des journalistes.

Le Kremlin a prévenu que les accords annoncés par Washington n’entreraient en vigueur qu’après la levée des restrictions occidentales sur le commerce de céréales et d’engrais russes.

« Il n’y a pas de sanctions européennes sur les produits agricoles » russes, a riposté la présidence française. « Les Russes peuvent toujours conditionner de manière opportuniste des avancées partielles vers un cessez-le-feu à la levée de certaines sanctions » mais celles-ci restent un « instrument de pression nécessaire sur la Russie », a-t-elle martelé.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andrii Sybiha estime que « la Russie tente de manipuler et de conditionner les accords à la levée des sanctions ou à toute autre condition ».

« La Russie ment toujours, mais le monde entier sera désormais particulièrement touché si Poutine continue de prolonger la guerre », a poursuivi Andrii Sybiha, estimant que Kiev « ne fait pas confiance aux paroles russes ».

Volodymyr Zelensky, saluant de « bonnes mesures », a promis de « mettre en oeuvre » les accords annoncés par Washington avec la Russie sur la mer Noire, les qualifiant de « bonnes mesures ».

« Nous ferons notre travail pour mettre en oeuvre les accords de la réunion Ukraine-États-Unis », a déclaré le président ukrainien au cours d’une conférence de presse. « Nous serons constructifs », a-t-il ajouté.

Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à la guerre en Ukraine. Mardi, la Maison blanche a annoncé s’être mis d’accord avec l’Ukraine et la Russie, séparément, pour que les hostilités cessent en mer Noire.

Le Kremlin a toutefois posé une condition qui ne semble pas près d’être remplie: il a prévenu que cet accord ne pourra entrer en vigueur qu’après la « levée » des restrictions occidentales sur le commerce de céréales et d’engrais russes.

Moscou et Kiev ont accepté d' »assurer la sécurité de la navigation, de supprimer l’usage de la force et d’empêcher l’utilisation de navires commerciaux pour des objectifs militaires en mer Noire », a indiqué la Maison Blanche dans deux communiqués distincts rendant compte des discussions ces derniers jours avec les Ukrainiens et les Russes en Arabie saoudite.