« Zion » montre une Guadeloupe brutale loin d’une vision de carte postale

thriller – Pour son premier film, Nelson Foix livre un suspense nerveux montrant la réalité de la vie des Antillais

Ce n’est pas une Guadeloupe de carte postale que révèle Nelson Foix dans Zion. Ce premier long métrage produit par Jamel Debbouze fait découvrir la réalité d’un pays souvent considéré par le seul prisme d’un lieu de villégiature paradisiaque. On y suit le périple de Chris, un jeune dealer chargé de livrer une précieuse marchandise : un bébé abandonné qu’il a trouvé devant sa porte.

« J’ai tourné le film près de chez moi à Pointe-à-Pitre, confie Nelson Foix à 20 Minutes, Ce que je montre correspond à la vie de mon quartier. On n’y trouve pas des bébés dans des sacs devant sa porte mais la violence et la délinquance y sont présentes au quotidien. » L’un des figurants du film a d’ailleurs été victime dune agression meurtrière après une journée de tournage. Sa photo apparaît au générique de fin. « La réalité a rattrapé notre fiction. La violence est partout chez nous », soupire Nelson Foix.

En créole à tout prix

Le réalisateur a eu du mal à financer son film et a commencé par un court métrage, Timoun Aw (ce qui veut dire « Ton gamin » en créole guadeloupéen), une version courte de Zion qui a été très bien reçue localement et dans les festivals. « Même si la thématique est très antillaise, la paternité, la rédemption, l’arc du héros qui va s’attacher au bébé et devenir plus adulte à son contact étaient universelles. Ce court métrage a constitué ma carte de visite qui démontrait que je savais où j’allais. »

Nelson Foix tenait à tourner son film en créole et est parvenu à convainc(…)

Lire la suite sur 20minutes

À lire aussi :
« Mercato » : Jamel Debbouze solide sur ses appuis dans le rôle d’un agent de footballeur
Jamel Debbouze raconte la rencontre de sa vie avec le regretté Jean-Pierre Bacri

Crédit: Lien source

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.