Au Soudan du Sud, les appels à la désescalade se multiplient, alors que les tensions entre le président Salva Kiir et son vice-président Riek Machar atteignent de nouveaux sommets : affrontements armés dans plusieurs régions du pays, arrestations en série dans l’entourage proche de Riek Machar dont la résidence a été encerclée… Au point que l’équilibre qui prévaut depuis l’accord de paix signé en 2018 pour mettre fin à la guerre civile semble aujourd’hui menacé. Comment expliquer une telle résurgence de violence ?
L’accord de 2018 a toujours été précaire, jamais entièrement appliqué. Il n’a pas permis d’unifier l’armée ni d’apaiser complètement la rivalité entre Riek Machar et Salva Kiir, au Soudan du Sud. Les tensions entre les deux hommes sont restées constantes. Jusqu’à présent, elles n’ont pas dégénéré en affrontements à grande échelle, mais la menace n’a jamais cessé.
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L’objectif de sa stratégie : assurer la sécurité physique et financière de son clan, quel que soit le scénario lorsqu’il quittera le pouvoir.
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