Au Bénin, le gouvernement de Patrice Talon a réagi à un article du New York Times publié le 14 mars 2025, qui évoquait la possibilité d’une suspension des visas des États-Unis pour plusieurs pays dont le Bénin.
Dans un communiqué officiel diffusé sur ses canaux digitaux, le ministère a affirmé n’avoir reçu aucune notification formelle des autorités américaines à ce sujet.
Les démarches entreprises auprès des instances compétentes des États-Unis n’ont pas non plus permis d’obtenir une confirmation de la suspension des visas américains pour le Bénin, précise le gouvernement de Patrice Talon.
Face aux inquiétudes soulevées, le gouvernement béninois a tenu à rassurer ses citoyens titulaires d’un visa américain ou prévoyant un voyage aux États-Unis.
Il invite ces derniers à maintenir leurs projets.
Toute évolution sera communiquée via les canaux officiels.
Le ministère rappelle également la solidité des relations diplomatiques entre le Bénin et les États-Unis, fondées sur le dialogue et la coopération.
Cette dynamique a été réaffirmée lors d’un échange, le 10 mars dernier, entre le Secrétaire d’État américain, Marco Rubio, et le chef de la diplomatie béninoise, Olusegun Adjadi Bakari.
Selon le New York Times, une liste de 43 pays a été classée en trois catégories : rouge, orange et jaune, reflétant différents niveaux de restrictions. 22 pays africains figurent sur cette liste, certains risquant une interdiction totale d’entrée aux États-Unis et d’autres faisant face à des restrictions sur les visas.
Les 22 passeports africains visés par les nouvelles restrictions de voyage de l’administration Trump
Placés sur liste rouge, les citoyens de Libye, Somalie et Soudan seraient complètement interdits d’entrée aux États-Unis.
Sur liste orange, les citoyens d’Erythrée, de Sierra Leone et du Soudan du Sud feraient face à des restrictions importantes, notamment des exigences d’entretiens personnalisés pour obtenir un visa.
Enfin 16 pays africains figurent sur la liste jaune. Ces pays disposent de 60 jours pour « améliorer leurs procédures de sécurité et de vérification des voyageurs ». Faute de quoi, leurs citoyens pourraient être déplacés vers les listes rouge ou orange : Angola, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Cap-Vert, Tchad, République du Congo, République Démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Gambie, Liberia, Malawi, Mali, Mauritanie, São Tomé-et-Principe, et le Zimbabwe.
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