« Les victimes, principalement d’origine sud-américaine, étaient trompées par de fausses offres d’emploi pour venir en Espagne », a indiqué la police dans un communiqué, précisant avoir secouru 48 femmes.
L’opération a permis l’arrestation de 48 personnes appartenant au réseau, presque toutes dans la province d’Alicante (sud-est), parmi lesquelles ses trois chefs, « deux femmes d’origine colombienne et un citoyen espagnol », a détaillé le communiqué.
Les femmes étaient recrutées dans leurs pays d’origine, « principalement en Colombie et au Venezuela, avec de fausses offres d’emploi » dans les secteurs du nettoyage ou de l’esthétique, et une fois arrivées en Espagne, « elles étaient transférées dans les clubs pour être exploitées sexuellement », selon la police.
« Obligées de travailler à n’importe quelle heure »
Ces femmes « étaient obligées de travailler à n’importe quelle heure », tout en étant surveillées par des systèmes de vidéosurveillance par les membres du réseau, qui ne leur autorisaient de « sortir que pendant deux heures », a ajouté la police.
« On estime que le réseau aurait exploité plus de 1.000 femmes au cours de l’année écoulée », a précisé la police.
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