la situation des droits de l’Homme reste alarmante – DW – 27/02/2025

Un cadre de l’opposition à la junte militaire, Abdoul Sacko, après avoir été enlevé à son domicile le 19 février 2025, a été retrouvé, la quelques heures après, dans un état critique, après avoir été torturé et abandonné au bord d’une route par ses ravisseurs.  

Un autre opposant, Aliou Bah, a été condamné en janvier à deux ans de prison ferme pour « offense et diffamation » à l’encontre du général Mamadi Doumbouya, le chef de la junte au pouvoir.

Deux opposants, Oumar Sylla, alias Foniké Menguè, et Mamadou Billo Bah, sont quant à eux portés disparus depuis juillet 2024. 

Des atteintes aux droits de l’Homme devenues récurrentes sous les militaires qui ont pris le pouvoir en septembre 2021.

« Mamadi Doumbouya ne veut pas d’opposition devant lui », Ibrahima Balaya Diallo

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« La junte au pouvoir en Guinée depuis 2021 réprime l’opposition et les médias et manque à sa parole de laisser la place à des civils élus d’ici à la fin de l’année », avait dénoncé, il y a quelques mois, Human Rights Watch dans un communiqué.

Cinquante-neuf personnes, dont au moins 5 enfants, ont trouvé la mort lors de manifestations depuis juin 2022, selon HRW. Cette date correspond au début de la contestation contre les nouvelles autorités.

Comment expliquer cette situation et comment réagit la communauté internationale ?

Georges Ibrahim Tounkara a posé ces questions à Ibrahima Balaya Diallo, porte-parole du Forum des forces sociales de Guinée. Cliquez sur l’image ci-dessous.

 

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